Paris veut l’alternance

Matuidi, Nene et Alex peuvent jubiler. Paris a repris les rênes de la Ligue 1 - -
Parfum d’alternance dimanche 6 mai au Stade du Hainaut. En écho à la soirée électorale qui a vu François Hollande détrôner Nicolas Sarkozy, le PSG a pris possession du leadership de la Ligue 1 au détriment de Montpellier. Grâce à son succès à Valenciennes (4-3), son deuxième après Saint-Etienne (2-0), le club de la capitale s’empare provisoirement de la tête du classement. « Nous sommes contents d’être revenus en tête de la ligue 1, a déclaré sans fard Carlo Ancelotti. Après la défaite contre Lille (2-1), nous avons eu une très bonne réaction et nous pouvons bien finir la saison. » L’équipe est rentrée à 3h du matin au Camp des Loges où une vingtaine de supporteurs l’attendaient.
L’avantage des Parisiens tient à peu de chose : les deux équipes comptent 73 points, ont la même différence de buts (+30), mais Paris vire devant grâce à une meilleure attaque (+7)… Un avantage provisoire puisque la formation de René Girard compte un match en moins et se déplace ce soir à Rennes (21h), sur les terres d’un candidat à la Ligue Europa. Reste que le club de la capitale remet la pression sur les Sudistes, scénario qu’il n’avait plus connu depuis la fin du mois de mars. Blaise Matuidi, buteur dimanche, n’a pas boudé ce croisement de courbes… « On sait que Montpellier a un match difficile à jouer, savoure le milieu de terrain. Après, ils ont montré à Toulouse (1-0) qu’ils avaient la qualité pour l’emporter face à des équipes qui jouent l’Europe. » A Olivier Giroud et à ses partenaires de relever le défi.
Ménez : « Il reste les deux matches les plus importants du PSG »
Mais les Parisiens reviennent du Nord en ayant repris une partie de leur destin en mains. Remis sur les rails après leur faux pas à Lille, ils ne veulent plus regarder que devant : Rennes à l’extérieur puis Lorient au Parc pour l’ultime levée. « Il faut vraiment que l’on se concentre sur nous », martèle Ancelotti. « Il reste deux matches et ce sera les deux matches les plus importants du PSG », poursuit Jérémy Ménez, encore dans tous les bons coups à Valenciennes. « Si l’état d’esprit reste bien jusqu’à la fin du championnat, je pense que c’est ça qui va faire la différence », espère Momo Sissoko. Une entente parfaite Nene-Pastore-Ménez, qui a fait mal aux Valenciennois, peut faire rêver Paris.