Paris y prend goût

Grâce à son succès face à Caen (2-1) ce samedi, le PSG s’installe sur les hauteurs du classement de L1. Et confirme sa montée en puissance.

Novembre est souvent synonyme de crise au PSG. Mais cette saison, la malédiction semble avoir disparue. Au contraire, l’automne semble même donner des ailes aux Parisiens. Grâce à leur victoire face à Caen (2-1) ce samedi, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont pris provisoirement la deuxième place de la Ligue 1, en attendant les derniers résultats de la 14e journée. Un succès acquis grâce à Guillaume Hoarau (40e) et Mevlut Erding (50e). Le duo, qui avait déjà fait chuter l’OM (2-1) il y a quinze jours, a retrouvé son efficacité. Sans ses attaquants, le PSG était déjà dangereux. Avec des buteurs en confiance, il pourrait vite devenir redoutable. D’autant que les Rouge et Bleu ont pris l’habitude de haïr la défaite ces derniers temps.

Une défaite en 16 matchs

Face à Caen, ils ont une nouvelle fois tremblé en fin de match après la réduction du score de Youssef El-Arabi (85e), le meilleur buteur du championnat (10 buts). Mais, à l’image d’un Mamadou Sakho de plus en plus solide, Paris n’a pas craqué. Les partenaires de Nenê, plutôt discret face au Stade Malherbe, n’ont perdu qu’une fois lors de leurs seize derniers matches, toutes compétitions confondues, face à Auxerre (2-3). Le genre de série dont le club de la capitale n’avait plus l’habitude. De quoi nourrir quelques ambitions, même si Antoine Kombouaré refuse de verser dans l’euphorie. « Il y a encore du chemin à faire, nuance le technicien kanak. Le championnat est encore long. Le classement, je m’en fous complètement. Je ne m’enflamme pas. Quand on perd, je ne suis pas alarmiste et quand on gagne, je ne suis pas euphorique. Ce soir, il y avait tout simplement de la joie. Ça fait du bien d’entendre le cri de la victoire. » Un cri qui résonne de plus en plus ces derniers temps dans le vestiaire parisien.

Alexandre Jaquin avec Benjamin Ramaget