Payet : « Je n'écoute pas ce qui se dit »

Le transfuge de Saint-Etienne trouve petit à petit ses marques dans le dispositif lillois après une mise en route délicate contrariée par une blessure, mais aussi par le jeu des comparaisons avec Gervinho, dont il a la lourde tâche de succéder.

Dimitri Payet, vous sentez-vous attendu depuis votre début de saison avec Lille ?

Aujourd'hui, on attend beaucoup plus de moi mais je n’ai pas de pression particulière. C’est tout à fait normal qu’en tant que recrue, il y ait des attentes autour de moi. Physiquement, je me sens de mieux en mieux.

Vous êtes arrivé en qualité de remplaçant de Gervinho. Les comparaisons avec l'Ivoirien vous agacent-elles ?

Je n'écoute pas ce qui se dit. C'est normal que les gens aient toujours Gervinho dans la tête après tout ce qu’il a fait ici. C'est légitime de leur part. Mais je n'écoute pas ça. Je ne suis pas venu là pour le remplacer. Je suis venu pour faire ce que je sais faire et pour apporter ce que je peux à l’équipe.

Les recrues comme vous ou Benoît Pedretti ont-elles pris leurs marques dans le dispositif lillois ?

En tant que recrue, il nous faut du temps mais on s’est bien intégrés et on a vite compris comment cette équipe joue. C’est de mieux en mieux. Avec l’enchainement des matches, ça va venir de plus en plus vite. J’ai discuté avec le coach et les joueurs. Je sais très bien ce qu'on attend de moi. Je bosse pour faire en sorte que ces attentes soient justifiées.

« Il vaut mieux éviter le Barça ou le Real ! »

Avez-vous quantifié certains objectifs personnels ?

Je me suis fixé un nombre de buts et de passes. Mais ça restera personnel. Comme j’ai mis 13 buts l’année dernière, pour confirmer, il faudra faire aussi bien.

Pensez-vous déjà au tirage de la Ligue des champions (qui aura lieu ce jeudi) ?

On attend avec impatience le tirage. Vu le clasico, il vaut mieux éviter le Barça ou le Real ! Ce serait bien d’avoir une poule qui fasse en sorte qu’on ait nos chances d’accéder aux huitièmes de finale. J'ai hâte, mais il reste des journées de championnat avant cela.

Vous retrouvez Marseille (4e journée de L1), dimanche (21h), un mois après votre défaite lors du Trophée des champions (défaite 5-4), alors que vous meniez 3-1 à cinq minutes de la fin. Serez-vous revanchards ?

Jouer Marseille, c’est toujours particulier. Après le Trophée des champions, on sera revanchards sur cette équipe. Mais il faudra être serein pour prendre les trois points. Il ne faut pas non plus se mettre ça dans la tête. Il faudra mettre notre jeu en place. On sera chez nous devant notre public. A nous de les mettre en difficulté. Si on mène 3-1, on fera en sorte que le résultat soit positif à la fin.