Pourquoi le PSG n'a pas été impacté économiquement par les départs de Mbappé, Messi ou Neymar

Un an après avoir perdu Lionel Messi et Neymar, le PSG a vu Kylian Mbappé s'en aller au Real Madrid cet été. Parti libre en Espagne à la fin de son contrat avec le club francilien, l'attaquant français a laissé un grand vide au sein de l'attaque parisienne. Mais pour lui comme pour les deux stars sud-américaines, Paris n'a pas trop accusé le coup sur le plan économique à en croire le nouveau directeur général Victoriano Melero.
"Il n’y en a pas eu. Les revenus de la saison 2023-2024 sont supérieurs à ceux de la précédente. Et on sera aussi en augmentation en 2025. Les revenus commerciaux vont continuer à croître", a assuré le numéro 2 opérationnel du club lors d'un entretien accordé ce mardi au journal Le Parisien.
"La marque PSG est très forte"
Satisfait de l'évolution des revenus du PSG malgré le départ des joueurs ultra-médiatisés et stars des réseaux sociaux, Victoriano Melero a aussi salué une croissance qui "se poursuit" dans le domaine de la billetterie et du sponsoring. Une réussite à mettre sur le compte du club qui a su développer une marque puissante dans le monde.
"La marque PSG est très forte. On se focalise toujours sur la vente des maillots parce que c’est symbolique. Mais le modèle économique dans ce domaine est basé sur des minimums garantis", a renchéri l'ancien avocat de formation. "Il n’y a donc pas d’impact financier pour le club."
Une perte de 50 millions d'euros sur les droits TV
Soucieux de laisser la cellule sportive menée par Luis Campos et l'entraîneur Luis Enrique faire son travail en toute sérénité, Victoriano Melero se démène pour leur offrir les moyens de leurs ambitions. Mais si les départs n'ont pas mis les finances dans le rouge, la crise autour de la question des droits TV de la Ligue 1 a fait un sacré trou dans la caisse.
"On perd 50 millions d’euros cette saison. L’impact est réel, surtout par rapport à nos concurrents européens", a affirmé le nouveau DG du PSG auprès du Parisien. "À nous de trouver comment compenser ce manque à gagner. Mais malgré tout, nos revenus vont continuer à augmenter. Notamment grâce à de nouvelles compétitions."