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PSG: avant Cavani et Neymar, deux autres joueurs s'étaient disputés pour un penalty

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L’affaire de la brouille Cavani-Neymar autour du penalty lors de PSG-OL (2-0) ravive de vieux souvenirs au PSG. Il y a 13 ans, pendant un Bordeaux-PSG crucial, Danijel Ljuboja et Reinaldo s’étaient pris le bec pour tirer un penalty. L’image avait fait le tour du monde.

Bien sûr, le PSG a gagné, difficilement, dimanche contre Lyon en championnat (2-0). Mais l’affaire Neymar-Cavani ternit le début de saison idéal du club parisien. Face aux Gones, le Brésilien et l'Uruguayen se sont un peu accrochés pour tirer un coup franc, puis un penalty. Une histoire qui n’est pas inédite dans l’histoire du club parisien.

Pauleta, pas verni contre Ramé, laissa Déhu tirer

Le 11 mai 2004, le PSG se déplace à Bordeaux dans le cadre de la 36e journée du championnat de France 2003-2004. Les hommes de Vahid Halilodzic sont alors 3es, à un point de Monaco (2e) et à trois points de l’Olympique lyonnais (1er). C’est le sprint final et Paris a encore une carte à jouer, car un PSG-OL se profile lors de la 37e journée. Avant ça, il faut donc bien négocier le déplacement à Bordeaux.

Mais à Chaban-Delmas, tout va de travers. Feindouno ouvre le score (21e). Les Parisiens ont l’occasion d’égaliser dans le temps additionnel de la première période, après que Jemmali a fauché Reinaldo dans la surface. L’habituel tireur de penalty, Pedro Miguel Pauleta, se désiste. C’est son premier match à Bordeaux depuis son transfert au PSG, et surtout, à l'aller au Parc, il a échoué dans cet exercice face à Ulrich Ramé. Le capitaine parisien et 2e tireur dans la hiérarchie, Frédéric Déhu, prend ses responsabilités. Mais Ramé s’impose à nouveau.

Et Reinaldo vola le ballon à Ljuboja…

En seconde période, Paris boit la tasse. Feindouno s’offre un doublé (51e) et Chamakh porte le score à 3-0 (74e). A la 80e, les visiteurs obtiennent une nouvelle chance de revenir. Caneira bouscule Pauleta dans la surface, deuxième penalty du match. Cette fois, Déhu décline, comme Pauleta. Le 3e dans la hiérarchie, c’est Danijel Ljuboja. Le Serbe se saisit du ballon et se prépare à tirer. Mais Reinaldo ne l’entend pas de cette oreille.

Le Brésilien vient se saisir du ballon sur le point de penalty et le cache dans son dos, de sorte que Ljuboja ne puisse lui reprendre. Le stade bordelais conspue les deux joueurs qui se chamaillent comme des écoliers. Déhu vient siffler la fin de la récréation en obligeant le Serbe à laisser Reinaldo frapper. Nouvel échec: sous les yeux d’un Ljuboja fou de rage, Reinaldo tire sur Ramé, héroïque.

En 2011, Nene et Gameiro s’étaient arrangés

Lourdement défait en Gironde, le PSG abandonne ses derniers espoirs. A deux journées de la fin, il pointe à six points de l’OL, qui a une différence de buts nettement favorable. La chance des Rouge et Bleu est passée. Les Gones s’inclineront au Parc lors du match suivant (1-0), mais seront quand même sacrés champions de France 2003-2004 avec trois points d’avance sur leurs dauphins parisiens.

Un autre épisode de rivalité autour des penalties s’est produit au début de l’ère QSI. Le 21 septembre 2011, lors de la 7e journée du championnat de France, Paris accueille Nice (2-1). Les joueurs alors coachés par Antoine Kombouaré obtiennent un premier penalty. Nene, l’habituel tireur, le transforme. Avant l’exécution de la sentence, Kevin Gameiro est quand même venu lui demander de le laisser frapper. Econduit, l’ancien Lorientais n’a pas vraiment apprécié. Mais tout s’est bien fini: en seconde période, le PSG a obtenu un deuxième penalty, et cette fois, Nene a laissé Gameiro le tirer et le transformer.

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Nicolas Bamba