PSG-Brest: des bus des supporteurs brestois caillassés

Deux bus transportant des supporteurs brestois ont été sérieusement endommagés après avoir été caillassés après le match contre le PSG (2-2), dimanche en Ligue 1.

De nouvelles images désolantes. Deux bus transportant des supporteurs brestois ont été caillassés au moment de quitter le Parc des Princes, dimanche après le match nul entre les deux équipes (2-2) en clôture de la 19e journée de Ligue 1. Des passagers ont partagé sur les réseaux sociaux des clichés des vitres complètement éclatées sur les réseaux sociaux.

Des bus de substitution pour rentrer à Brest

Selon un journaliste de France Bleu Breizh Izel, les véhicules ont été la cible de jets de pavés sur leur flanc droit. Aucun blessé n’a été enregistré et un bus de substitution a été dépêché pour permettre le long trajet retour des 60 supporteurs visés dans le Finistère. L’Equipe indique pour sa part ne pas avoir obtenu de communication sur d’éventuels blessés.

Ce n’est pas la première fois que les supporteurs du club breton sont pris à partie cette saison. Leur car avait également été attaqué lors du déplacement à Montpellier (1-3, 13e journée de L1), le 26 novembre dernier sur le chemin du retour, occasionnant d’importants dégâts et les blessures de deux occupants.

Le directeur général Pascal Robert avait laissé éclater sa colère au lendemain de ces faits qui auraient pu finir "en véritable drame", selon lui. "C’est très grave ce qui s’est passé", avait-il dénoncé. "Quand on regarde les impacts sur le véhicule, on comprend vite la violence des événements."

"Si le jet du pavé sur la façade avant du car avait été deux mètres plus bas, c’est le chauffeur qui aurait été touché et par conséquent un risque fort d’accident alors que le car était lancé sur l’autoroute", avait-il ajouté. "Je n’ose pas imaginer le drame qui aurait pu en découler avec à bord nos soixante supporteurs… Nous allons nous concerter avec l’ensemble des forces de sécurité présentes pour mieux comprendre ce qui s’est passé." Deux mois plus tard, les mêmes faits se sont reproduits.

NC