PSG-Evian-TG : Paris gagne en tremblant

Sans briller, un PSG à réaction est parvenu à s’imposer contre l’EvianTG (4-2), ce dimanche au Parc des Princes, une semaine après la déroute de Bastia. Pour son retour, Edinson Cavani, a retrouvé le chemin des filets, après avoir essuyé les sifflets du Parc, comme son comparse Ezequiel Lavezzi.

Retourné par Bastia (4-2) le week-end dernier en L1, les Parisiens devaient convaincre ce dimanche au Parc des Princes. A commencer par leur coach. « J’aimerais qu’il y ait beaucoup de vexation. Il faudrait vraiment qu’on mette les gens d’accord sur le terrain », confiait ainsi Laurent Blanc à la veille de la rencontre face à Evian.

Manque de rythme, approximations, les Parisiens ne paraissaient pas visiblement touchés dans leur orgueil à leur entrée sur la pelouse ce dimanche. En manque d’inspiration, la bande à Thiago Silva a d’abord été gênée par l’équipe haut-savoyarde. A la 14e minute de jeu, d’une demi-volée, Cédric Barbosa, peu contrarié par David Luiz, parvenait ainsi à glisser le cuir dans le petit filet opposé de Salvatore Sirigu.

L’amour-propre des Parisiens va encore mettre dix minutes avant d’être piqué. A la 26e minute, le PSG se procure enfin sa première occasion, grâce au à David Luiz. En trois minutes, le portier de l’ETG, Benjamin Leroy, euphorique, remporte ses duels face au défenseur brésilien, Lucas et Ibrahimovic. Les coups de pied arrêtés vont alors se révéler salvateurs pour le club de la capitale. Après un corner de Thiago Motta, David Luiz égalise (30e) puis, sur un coup franc de Lucas, Verratti donne l’avantage aux Parisiens, grâce au premier but de sa carrière en L1.

Les ex-bannis sous les sifflets

A la reprise, les Parisiens retombent rapidement dans leur travers. Passifs et trop peu rigoureux, ils sont de nouveau menacés par les hommes de Pascal Dupraz. A la 64e minute, Gregory van der Wiel reprend un corner de la tête et trompe son propre gardien. La coupure de courant survenue à Furiani le week-end passé plane alors sur le Parc. Amorphes, champions de France semblent, comme souvent cette saison, incapables de dénicher la clé du jeu. 

Mais voilà, toujours aussi imprévisible, le PSG va trouver la lumière. Par Javier Pastore tout d’abord, servi par Lucas (74e). Puis grâce à un excellent travail d’Ibra, converti par Edinson Cavani (89e). Rentré sous les sifflets, comme Ezequiel Lavezzi, l’Uruguayen a semblé particulièrement appliqué pour se faire pardonner une première partie de saison en dents de scie et son retard à la reprise. Le sursaut d’orgueil des Parisiens devra désormais se prolonger, et surtout s’étoffer, dans l’espoir de tenir la cadence d’un OL déchainé, qui compte quatre points d’avance sur le club de la capitale.

J.B.