PSG-OL : Paris l’a encore bien cherché

Zlatan Ibrahimovic - AFP
Secoué à Amsterdam, peu inspiré à Rennes, le PSG retrouvait son jardin ce dimanche à la recherche de points, de confiance et de certitudes. Et c’est avec un onze dans lequel Lavezzi, Cabaye, Aurier et Digne faisaient leur retour que les Parisiens ont accueilli un OL en piteux état, 17e avant le coup d’envoi. Un adversaire battu lors de ses quatre dernières venues au Parc et qui en est, cette fois, reparti avec un point, profitant notamment d’un Ibra des mauvais jours, d’un Lavezzi timide ou encore d’un Cabaye balbutiant.
Non, Paris ne s’est pas rassuré ce dimanche. Loin s’en faut. Et ce malgré l’ouverture du score de Cavani (20e), d’une tête plongeante dans une position… axiale, sur un superbe centre de Digne. Malgré aussi une mainmise quasi-totale sur la rencontre pendant plus d’une heure. Comme face à l’Ajax, le PSG a été incapable d’enfoncer le clou. Et comme face à l’Ajax, le PSG est même passé tout près de perdre une rencontre qu’il avait tout pour gagner. Umtiti, d’un tir contré après un cafouillage ubuesque dans la surface de Sirigu (84e), est d’abord venu punir le manque de tranchant adverse. Avant que Tolisso, seul à dix mètres, ne croque la balle de la gagne, d’un tir trop enlevé (87e).
Pourtant, même Verratti a essayé
Auparavant, la soporifique domination parisienne s’était concrétisée par de maigres occasions de Cabaye, maladroit sur une remise d’Ibra (14e), Matuidi, imprécis sur une ouverture de Verratti (55e) et Ibra, mis en échec par Lopes (77e). Mêmes causes, mêmes effets : à la clé donc un troisième 1-1 consécutif après Rennes et Amsterdam, faute de n’avoir su tuer la rencontre. Et ce n’est pas le but logiquement refusé à Verratti pour une faute de Lucas sur Lopes (89e) qui offrira à Laurent Blanc un motif de satisfaction. Entre des individualités grippées et un collectif enroué, Paris est convalescent. Et stagne à la 5e place du classement, à trois longueurs du trop de tête.