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PSG-OM: une amende requise contre le militant écologiste qui était entré sur la pelouse du Parc

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Militant pour Dernière Rénovation, un collectif de résistance civile climatique, Loïc avait réussi à pénétrer sur la pelouse du Parc le 16 octobre, interrompant brièvement le Classique PSG-OM. Il passait devant la justice ce jeudi.

Il avait interrompu brièvement le Classique PSG-OM (1-0) du 16 octobre dernier. Entré quelques secondes sur la pelouse du Parc des Princes, Loïc, 32 ans, un militant de Dernière Rénovation, était jugé jeudi pour "trouble au déroulement d’une compétition sportive". L’Equipe rapporte que le ministère public a requis contre lui une amende de 800 euros, avec sursis intégral, assorti d'une interdiction de stade d'une durée de deux ans.

Verdict le 11 mai

Adepte de la stratégie du coup d'éclat, le collectif Dernière Rénovation, fondé en 2022, a pour principale revendication la mise en œuvre par les autorités d'un plan massif de rénovation thermique globale des logements. Des activistes avaient déjà perturbé le Tour de France et Roland-Garros avant l’action menée au Parc des Princes par Loïc.

A la 38e minute de jeu de la plus médiatisée des affiches de Ligue 1, il avait réussi à enjamber les panneaux publicitaires, avant de filer vers le but de Gianluigi Donnarumma pour tenter de s’accrocher au filet, ce qu’il n’avait pas eu le temps de faire puisqu’il avait immédiatement été intercepté puis évacué par les forces de sécurité.

"J’aime ce sport, mais je prends de moins en moins plaisir à regarder la Ligue 1, car dans quelques années, ça n’existera plus, avait-il expliqué quelques heures plus tôt sur le compte Instagram du collectif Dernière Rénovation. Il n'y a rien de plus important pour moi que ma mère et ma petite sœur. On va vers un avenir où elles ne seront plus en sécurité, où les paysages de Provence et les calanques dans lesquels j'ai grandi avec mes meilleurs amis sont voués à disparaître. C'est intolérable. (...) J'ai décidé d'entrer en résistance civile et faire tout ce qui est non-violemment nécessaire afin de protéger ceux que j'aime." Il a tenu le même discours devant le juge.

"Je pense que c'est nécessaire et je précise que je n'ai aucune envie de faire ce genre de choses. Je me suis senti contraint par un gouvernement. On n'est pas là pour être violent mais pour porter un message", a-t-il déclaré selon des propos rapportés par L’Equipe. Le jugement a été mis en délibéré au 11 mai.

RR