PSG: traitement, temps de guérison... ce qu'il faut savoir sur la blessure de Neymar

La course contre-la-montre pour tenter de remettre Neymar sur pieds est lancée. Victime d'une élongation des adducteurs droits lors du match amical entre le Brésil et le Cameroun mardi (1-0), l'attaquant brésilien pourrait manquer le choc de la cinquième journée de la Ligue des champions entre le PSG et Liverpool en Ligue des champions (mercredi 21h, sur RMC Sport).
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Quel délai pour pareille blessure? Quel traitement adopter? Existe-t-il des risques de rechute rapide? Alain Ducardonnet, médecin du sport, détaille pour RMC Sport ce qu'induit une élongation. Et se projette sur un éventuel retour de la star.
Elongation, déchirure, quelle différence?
"Quand on parle d'élongation pour un muscle, cela signifie qu'il a été étiré au-delà de ses possibilités. Mais s'il y a des micro déchirures, il n'y a normalement pas déchirure au sens propre, donc le muscle est conservé dans sa continuité. Mais comme on l'a étiré anormalement, il y a une réaction inflammatoire qui donne la douleur. A priori on n'est pas dans un claquage."
Quel traitement?
"Il faut d'abord confirmer le diagnostic. Ensuite, c'est le repos. Au bout de quelques jours, il va falloir reprendre l'activité douce."
Des risques de rechute?
"Si on part du principe que c'est une élongation simple, on peut considérer qu'au bout de cinq ou six jours, on est quasiment en état de cicatrisation. Il y a bien évidemment toujours un peu un pari: la cause qui a déclenché son élongation ne va-t-elle pas se reproduire? Ne peut-elle pas réapparaître? C'est une part de bénéfice-risque: a-t-on intérêt à le faire jouer quitte à avoir de nouveau éventuellement une élongation ou faut-il jouer la sécurité absolue? 10 à 15 jours, c'est l'idéal pour reprendre une activité normale."
Neymar potentiellement remis dans une semaine?
"Si c'est une élongation, si la prise en charge est de qualité, on peut considérer que Neymar pourrait rejouer mercredi prochain. Si le diagnostic d'élongation et si l'IRM confirme qu'il n'y a pas de lésion supplémentaire, on peut penser qu'un sportif pourrait, en cinq ou six jours, jouer. Si le match est important, le jeu peut peut-être en valoir la chandelle. Mais on ne peut pas dire qu'il peut rejouer et qu'il ne se passera rien."
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