Puel contre-attaque

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L’acharnement anti-Claude Puel a franchi un nouveau cap à Lyon. Dans la nuit de dimanche à lundi, des supporters de l’OL ont en effet tagué les murs de l’ancienne résidence de l’entraîneur rhodanien située dans le 4e arrondissement de la capitale des Gaules. Des menaces (« Puel je te hais, Puel je t’aurais »…), des messages plus insultants les uns que les autres (« Puel fu… »…), c’en était de trop pour la famille Puel qui a décidé de porter plainte lundi « pour injures et menaces de mort ».
Samedi, lors de la rencontre Lyon-Caen (0-0), le coach de l’OL à qui il reste encore une année de contrat avait déjà été la cible de banderoles hostiles à son égard. A l’issue des 90 minutes, Puel était resté fidèle à son attitude depuis de longs mois : « Je ne veux pas faire de commentaire et donner plus d’importance que ça n’en mérite, avait-il déclaré, impassible. Je fais abstraction de tout. Je reste concentré sur ma tâche. C’est ce qu’on attend de moi. Je ne dévierai jamais de ma trajectoire. »
Un communiqué de l’OL un peu tardif
En s’en prenant au domaine privé, les supporters lyonnais l’ont incité à répliquer. Le club rhodanien lui a apporté son soutien à travers un communiqué publié à 13h sur le site du club. L’OL demande « à tous ceux qui soutiennent le club d’inviter chacun à observer une attitude responsable et respectable, conformément à l’éthique et aux valeurs défendues par l’ensemble des membres du club. »
Les Septuples champions de France ont rappelé aussi « qu’une telle situation est susceptible d’entraîner des poursuites judiciaires ». Alors que les partenaires d’Hugo Lloris étaient au repos ce lundi et que le club n’a pas communiqué dimanche, le timing peut sembler tardif face à de tels agissements. Dans cette atmosphère délétère, rappelons que Lyon n’a besoin que d’un point dimanche à Monaco pour assurer sa présence au tour préliminaire de la Ligue des champions…