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Red Star, Syrie, culture... Six choses à savoir sur Rui Almeida, le nouvel entraîneur de Bastia

Rui Almeida

Rui Almeida - -

Ancien entraîneur du Red Star, Rui Almeida (69 ans) doit être nommé à la tête de Bastia à la place de François Ciccolini. Méconnu du grand public, le technicien portugais qui va découvrir la lumière en Corse devra sauver le club corse de la relégation en Ligue 2. Découverte d’un homme au parcours atypique.

Il n’a jamais été joueur professionnel

Le nouveau coach de Bastia n’a jamais joué au niveau professionnel, se contentant de jouer avec les amateurs. Le monde pro s’ouvre à lui à Estoril, en D2 portugaise, en tant que préparateur physique adjoint.

Une seule expérience comme n°1

Avant Bastia, le Red Star fut l’unique expérience de Rui Almeida comme entraîneur numéro un. Avant, le Portugais a été habitué au rôle d’adjoint au sein de plusieurs clubs : le Panathinaikos, le Sporting Lisbonne, le Sporting Braga et le club égyptien du Zamalek avec lequel il est sacré champion en 2015.

Il n’a aucune rancœur envers le Red Star

Démis de ses fonctions d’entraîneur du Red Star au mois de décembre après 18 mois passés sur le banc francilien, le technicien qui est resté vivre dans les Yvelines, garde un bon souvenir de son expérience dans le club de Seine-Saint-Denis. « Je suis très content de ce qui s’est passé ici, pour la connaissance de la France, de Paris et du Red Star. La Ligue 2, une division très exigeante, était un bon challenge », confie-t-il au Parisien.

Il est polyglotte

Le technicien rencontre peu de souci pour communiquer avec ses joueurs. Il parle en effet six langues : le portugais, le français, l’espagnol, l’anglais, l’italien et l’arabe. 

Il met la culture au service du management

Musée, théâtre, littérature… Rui Almeida est un homme curieux et passionné de culture. De tous les cultures. Une passion qui l’aide dans son management. « Plus nous sortons de notre zone de confort, mieux nous nous portons, déclare-t-il dans un entretien à So Foot. Sortir de cette zone, ça peut être lire des livres que nous ne connaissons pas, suivre des cours sur des sujets qui nous sont inconnus, faire des formations dans des domaines qui nous sont étrangers… Tout ceci fait de nous de meilleures personnes et nous aide à faire face et à comprendre certaines situations, surtout pour quelqu’un comme moi qui dois gérer 25 personnes dont certaines sont de cultures, d’origines différentes. » 

Il a entraîné l’équipe de Syrie olympique

Entre 2010 et 2012, Rui Almeida est tombé amoureux de la ville de Damas et a connu pendant un an la guerre civile. Professionnellement, il n’est pas passé loin d’une qualification pour les Jeux olympiques de Londres en tant que sélectionneur. « Malheureusement, on était tombés dans le groupe du Japon, a-t-il déclaré à So Foot. On avait réussi à les battre à domicile, mais on a échoué à l’extérieur. Mais gagner une seule fois, c’était déjà énorme. Ensuite, on a échoué à la deuxième place du groupe de play-offs, mais ça a été un plaisir énorme. »

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