Reims conforte Samba Diawara comme entraîneur principal malgré ses deux défaites en Ligue 1

Alors que le Stade de Reims n'a plus gagné depuis novembre en Ligue 1 et s'est enfoncé dans une crise sportive (14e), l'actuel entraîneur Samba Diawara - nommé en remplacement de Luka Elsner il y a deux semaines - a été confirmé dans ses fonctions après une réunion avec ses dirigeants.
"Nos échanges cette semaine ont été extrêmement constructifs et ont abouti à une position commune très claire, aussi bien de notre part que de celle de Samba", a expliqué le directeur sportif Mathieu Lacour en conférence de presse. "Nous avons pris la décision de lancer une collaboration sur le très long terme avec Samba à la tête de l’équipe première. Ce n’est ni un intérim, ni un choix temporaire jusqu’à la fin de saison: Samba est l'entraîneur de l'équipe professionnelle, avec une vision long terme de la fonction et de notre collaboration."
Diawara est donc soutenu par la direction rémoise, une manière de mettre les joueurs face à leurs responsabilités à présent. Le technicien avait jusqu'ici été adjoint à Reims mais aussi à Anderlecht, Charleroi ou Saint-Trond, en Belgique. En Champagne, il gérait notamment le lien avec l'équipe Pro 2 et l'académie.
Un nouvel adjoint pour l'épauler
Diawara, qui avait réussi ses trois matchs comme intérimaire en fin de saison dernière pour succéder à Will Still (deux victoires, un nul), sera dorénavant épaulé par Franck Chalençon, jusqu'ici en charge de l'équipe réserve, comme nouvel entraîneur adjoint.
"Aujourd'hui le discours que j'ai auprès des joueurs est clair: ils ne verront pas une autre tête, ils ne verront pas un autre entraîneur. Ils vont avoir à faire à moi et devoir me convaincre aussi", s'impose Diawara. "J'ai toujours eu en tête d'être le meilleur adjoint possible. Désormais, il va falloir que j'apprenne un autre métier, mais je suis déterminé à le faire et il y a plein de gens qui sont prêts à m'aider."
Le club n'a pas souhaité communiquer sur la durée de contrat de l'entraîneur franco-malien, qui n'a pas encore passé le BEPF (Brevet d'entraîneur professionnel de football). Le Stade de Reims devra donc payer une pénalité de 25.000 euros par match.