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Rennes veut s'inviter à la table des grands

Frédéric Antonetti

Frédéric Antonetti - -

Le déplacement de Rennes à Marseille, samedi à 21h00, est un révélateur pour Frédéric Antonetti. L'entraîneur rennais attend de la régularité de la part de ses joueurs pour espérer combler le fossé qui les sépare des formations du « Big Four ».

Frédéric Antonetti n’est pas du genre à se faire berner. La seizième place de Marseille (avec trois points), futur adversaire de son équipe samedi (21h00), ne le trompe pas et serait même du genre à inquiéter l’entraîneur rennais. « Je les ai vus jouer. Il y a les points et le contenu de leur match. Les points qu’ils ont ne correspondent pas aux matches qu’ils ont faits, a-t-il analysé jeudi en conférence de presse. Sur une période d’un mois, vous pouvez être en difficulté mais s’ils jouent comme ça sur la durée du championnat, ils vont être dans les trois premiers c’est sûr. Ils ont beaucoup d’occasions. Je les trouve meilleurs offensivement que l’année dernière. »

La faculté de réaction des ténors du championnat épate même l’ancien entraîneur niçois. La perte de vitesse de son équipe en fin de saison dernière (6 points lors des onze derniers matches) a marqué la différence entre le club breton et le « Big Four » à la française (Lille, Marseille, Paris, Lyon). « Les quatre ont un peu d’avance, concède-t-il. On veut s’accrocher en faisant comme l’année dernière tout en espérant être préservé au niveau des blessures. On va s’accrocher à ce wagon-là. Tout est faisable, mais ça va dépendre des gros aussi. On a fait en sorte que le fossé ne se creuse pas plus. »

Comme il aime à la rappeler, les nombreux jeunes qu’il a lancés l’année dernière (Brahimi, Théophile-Catherine, Doumbia, Mandjeck) ont gagné en maturité. Les arrivées de Jonathan Pitroipa et de Julien Féret ont apporté un vrai plus offensivement en attendant de revoir à l’œuvre Youssouf Hadji, un ancien de la maison. « Marseille, c’est un nouveau test après Paris (1-1, 2e journée de L1), enchaine-t-il. A chaque fois qu’on joue contre ces équipes, il faut qu’on prenne conscience de nos possibilités. Sur un match, on en est capable. Le tout est d’être régulier. L’année dernière, on l’a fait huit mois, il faudrait le faire dix mois cette année. » Les quatre « gros » ne seraient alors plus très loin.