Ricardo sous la menace

La nouvelle défaite à domicile de Monaco, samedi contre Nantes (1-2), pourrait être celle de trop pour son entraîneur Ricardo. Réponse dans les jours à venir.

Samedi, l’avenir de Ricardo à Monaco s’est sérieusement assombri. Défait au stade Louis-II par Nantes, Monaco occupe une inquiétante quatorzième place en championnat avec six points d’avance sur Sochaux, premier relégable. « Petit » vainqueur de Blagnac (CFA2) une semaine plus tôt en Coupe de France, l’ASM vit des heures difficiles. Avec ce troisième revers consécutif en championnat, le cinquième à domicile depuis le début de saison, les joueurs du Brésilien à la tête de son équipe semblent comptés : « Je ne me sens pas victime, je suis responsable, reconnaissait Ricardo après la rencontre. Je ne pense pas à démissionner ! D’accord, je suis fragilisé du fait des résultats. Mais je pense que j’ai le bagage pour tenir le coup. »

Ce n’est pas vraiment l’avis de son président, Jérôme De Bontin, qui songe depuis quelques jours déjà à écarter son entraîneur avant le terme de son contrat, en juin prochain. Alors que les supporters monégasques on réclamé samedi la démission de Ricardo, le président de l’ASM réfléchit à une autre solution. A priori, l’ancien entraîneur de Bordeaux devrait encore être sur le banc dimanche prochain pour le déplacement à Caen. Mais en cas de défaite en Normandie, son sort pourrait être définitivement scellé. A moins que De Bontin ne décide de bouger en début de semaine.

Qui pourrait alors succéder au coach brésilien ? Si une candidature externe n’est pas à exclure, Jérôme De Bontin privilégierait la solution interne. Une promotion de Jean Petit, actuel adjoint de Ricardo, est envisagée. Celui qui a pris les rênes de l’ASM à plusieurs reprises, notamment après le départ de Didier Deschamps en 2005, pourrait une nouvelle fois endosser le costume du pompier de service. Figure historique du club et fidèle parmi les fidèles « Jeannot » Petit pourrait diriger l’équipe monégasque jusqu’à la fin de la saison. La semaine à venir s’annonce donc cruciale.

La rédaction