Rothen : « On prend des buts vidéo gag »

Jérôme Rothen a tenu à revenir sur la défaite des siens lors de la précédente journée de L1 face à Toulouse. Selon lui, le club de la capitale n’a pas été très chanceux compte-tenu de la physionomie du match.

Jérôme Rothen, quatre jours après avoir dominé Marseille au Vélodrome (2-4), le PSG est tombé au Parc des Princes face à Toulouse (0-1). Vous avez manqué de quoi mercredi ? De fraîcheur ?
Je ne sais pas si c’est un problème physique. Je pense que cette défaite est due à l’adversaire. Toulouse nous a bien pris aussi. Les Toulousains ont un peu répété ce que Grenoble avait fait au Parc des Princes contre nous (victoire du GF 38, 1-0). Contre ce genre d’adversaire, on a eu du mal à se créer des occasions, on a du mal à ouvrir le score. Passé l’heure de jeu, à 0-0 au tableau d’affichage, on n’est pas à l’abri d’une connerie et c’est ce qu’on a fait d’ailleurs.

Le PSG n’est jamais à l’aise cette saison dès lors qu’il lui faut faire le jeu. Vous confirmez ?
Aujourd’hui, on préfère être une équipe de contre. On laisse facilement le ballon à l’adversaire pour mieux les contrer. C’est vrai que ça on le fait bien. Par contre, lorsqu’il faut faire un peu plus le jeu, on a un peu plus de mal. On est obligé d’aller un peu contre nature. On travaille ce point à l’entraînement. Je trouve qu’il y a quand même de l’amélioration… Je tiens à répéter que mercredi, sans une grosse erreur d’arbitrage, car il y a tout de même une grosse faute sur Micka (Mickaël Landreau, ndrl) nous ne sommes pas en danger. On aurait au moins du faire match nul.

Ce but contre son camp de Zoumana Camara, cette mésentente au sein de la défense parisienne mercredi dernier… ce sont des faits de jeu dont le club est assez coutumier depuis le début de la saison, non ?

C’est vrai que là… en ce moment, on prend un peu des buts vidéo gag. Mais bon… c’est comme ça. Il y a des périodes… Mais au-delà du fait que l’on prenne un but vidéo gag, il y a une grosse faute sur Micka dans la surface et ça… personne ne l’a relevé.

On a senti le PSG un peu pataud, très approximatif dans son animation offensive face aux Toulousains. Selon vous, quelles sont les raisons de ce constat ?
Entre les anciens et les nouveaux, on ne peut pas se trouver les yeux fermés, même après dix journées de championnat. Il faut peaufiner plein de choses… C’est pour cela qu’il y a les entraînements, c’est pour cela que l’on travaille beaucoup et c’est pour cela que l’on ne s’enflamme pas.

Fabien Lefort