Roussey : « Gomis, c’est notre locomotive»

Le guide des Verts se veut particulièrement ambitieux pour la saison prochaine - -
Laurent Roussey, c’est vous qui avez défini la politique sportive du club cette saison. Est-ce que vous vous êtes senti soutenu par vos dirigeants ?
Oui… oui sincèrement, parce que l’idée, c’était de faire partager à mes dirigeants ma vision des choses. Si elle n’avait pas été partagée, on aurait changé d’orientation.
Il aurait été dommage de ne pas continuer avec un groupe si jeune…
Oui, bien sûr. Ce « groupe jeune », vous le découvrez. Mais à la base, je suis à l’origine de cette construction-là. Si on fait un bilan de ce qui s’est passé en début de saison, il y a eu quelques évènements qu’il a fallu gérer, notamment pour des joueurs cadres. L’idée de recréer une dynamique, je dirais, à travers de jeunes joueurs talentueux, a bien été formulé de ma part lors de mon arrivée. C’est clair qu’un an après et vu les résultats, l’idée c’est de continuer.
Quelle place a ou aura Gomis dans le St-Etienne version 2008/2009 ?
C’est la locomotive. Mais je veux dire qu’aujourd’hui, ce terme est employé par l’entraîneur mais je sais également que l’ensemble des joueurs de l’effectif, dans ce projet de construction, celui d’être encore meilleur, est conscient que la place de Bafé, dans ce projet, est importante.
Vous lui parlez régulièrement, vous lui parlez au téléphone pour qu’il reste ?
Oui. Je dirais que l’idée de continuer l’aventure avec ses jeunes partenaires, avec moi-même est liée à des conditions, voilà et celles-ci ne m’appartiennent pas. Dans l’idée, bien sûr que Bafé (Gomis, NDLR) a encore envie de rester une année avec nous. J’espère que le terrain d’entente sera trouvé parce que de toute façon avec le potentiel de Bafé sur le plan économique, le club s’y retrouvera forcément.
La concurrence des gardiens va continuer ?
Oui, il y a une concurrence qui sera là, qui sera saine. Je pense que les deux garçons ont confiance en l’entraîneur. Depuis deux-trois mois, de toute façon, cette orientation-là est prise. Aujourd’hui, c’est la signature de Jody (Viviani, NDLR)… demain peut-être annoncer quelque chose pour Jérémie (Janot, NDLR)…. Je travaille pour que la cohésion du groupe soit toujours là, qu’elle soit encore plus forte, que chacun s’épanouisse et soit heureux à l’intérieur du groupe, à travers divers objectifs. Le seul souhait que j’avais émis, c’est qu’ils soient tous les deux-là parce qu’aujourd’hui je sais que j’ai deux très bons gardiens et pour le groupe c’est le plus important.
Est-ce qu’il y a un numéro un, un numéro deux dans votre esprit ?
Ecoutez, il n’y a pas de numéro un, ni de numéro deux. Il y a Jérémie que l’on connaît, Jody que l’a découvert et au milieu de tout cela une saison ambitieuse avec l’objectif de faire mieux que cette année. Pour cela, il faudra forcément s’asseoir sur une bonne défense. Donc, je dirais que désormais ça ne tient qu’à eux, à travers la préparation, à travers les matchs amicaux de me mettre en difficulté.