Roussey : « Pas de conditions à faire valoir »

Roussey va devoir travailler avec un directeur sportif à partir de lundi, ou... pas s'il décide d'arrêter l'aventure avec les Verts dans cette nouvelle configuration. Réponse lundi. - -
Laurent Roussey, vous allez travailler à partir de lundi avec Damien Comolli, nommé directeur sportif. Souhaitez-vous poursuivre dans ces conditions ?
Je viens d’apprendre la nouvelle dans les vestiaires par la bouche de nos deux présidents. Il y aura une réunion demain (lundi) avec Damien Comolli. Je serai certainement invité à rejoindre la réunion.
Avez-vous encore envie de continuer ?
Oui. Quand on gagne, c’est facile d’être entraineur. Mais la vraie qualité d’un coach, c’est de trouver des solutions quand on perd. Je vais d’abord parler aux joueurs, parce que le premier élément de réponse à cette sortie de tempête, c’est les joueurs qui la détiennent.
Estimez-vous que votre équipe vous ait lâché ce soir ?
Non. On a des difficultés à enchainer les matches Coupe d’Europe/Championnat, c’est une évidence. Aujourd’hui, on a montré des faiblesses physiquement, mais aussi dans la circulation du ballon parce qu’on s’appuie sur un jeu technique. L’équipe en place manquait de fluidité.
La saison dernière vous aviez rejeté l’idée de travailler en tandem avec un adjoint ou un directeur technique. Avez-vous changé d’avis ?
Je ne connais Damien Comolli qu’à travers des connaissances communes. Je ne sais pas dans quel rôle il viendra. Attendons la réunion de demain.
Comprenez-vous le public de Geoffroy-Guichard qui appelait à votre démission ?
Ça fait partie du jeu. Une analyse pertinente pourra dire si Laurent Roussey peut invoquer des raisons à nos mauvais résultats.
Comment avez-vous vécu cette soirée sur le banc ?
Les quinze dernières minutes étaient très, très dures.
A quoi pensiez-vous ?
A ne pas en prendre un 4e, ça aurait été de mauvais goût. J’ai aussi pensé à mes joueurs, parce que s’ils ont peur, ils n’arriveront pas à nous sortir de ce mauvais pas.
Que vous êtes-vous dit dans le vestiaire ?
Ça, ça reste entre nous.
Comptez-vous poser vos conditions lundi à vos présidents ?
Non, il ne s’agit pas de poser des questions, mais de trouver ensemble les solutions à la crise que le club traverse.
Avez-vous encore des solutions ?
On va les trouver, le retour des blessés (Landrin, Monsoreau, Dabo, Bayal), c’est près de la moitié de l’équipe, en fait partie.