Saint-Etienne: après "des mauvais choix", M'Vila veut se rattraper

Bientôt cinq ans qu'il n'a plus foulé une pelouse de Ligue 1. La dernière fois, c'était avec Rennes, sur le terrain de Bastia, le 20 janvier 2013. Depuis, Yann M'Vila a enchaîné les expériences plus ou moins réussies, au Rubin Kazan, à l'Inter Milan et à Sunderland. Libéré de son contrat avec le club russe, le milieu de 27 ans s'est engagé un an et demi avec Saint-Etienne lors de ce mercato hivernal. Avec, chez les observateurs, un petit sentiment de gâchis pour un joueur qui semblait installé en équipe de France et destiné à briller dans un très grand club européen.
"C'est la vie, tout simplement, a déclaré M'Vila ce mardi lors de sa présentation à la presse. Je ne peux en vouloir qu'à moi-même. C'est moi qui ai fait des mauvais choix. C'est la vie et ça continue. Aujourd'hui, j'ai en quelque sorte la chance de me rattraper, donc c'est à moi de bien bosser et de faire le travail sur le terrain. Pour déjà montrer que je me suis trompé. Pour la France, je suis sorti par la petite porte. Là maintenant, si je dois partir de France, ce sera par une moyenne ou une grande porte. Un esprit de revanche ? Un petit peu. C'est aussi pour ça que j'ai voulu revenir."
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"Je n'ai jamais fait de croix sur l'équipe de France"
Sélectionné 22 fois en équipe de France entre 2010 et 2012, l'ancien Rennais a-t-il pris en compte le fait qu'il y ait une Coupe du monde l'été prochain dans son choix de revenir en Ligue 1? "Pas spécialement, répond-t-il. Quand je suis revenu ici, ce n'est pas l'objectif que je me suis fixé. Ce n'est pas ce dont on a discuté avec le coach (Jean-Louis Gasset)."
"Je voulais juste revenir prendre du plaisir, jouer beaucoup de matchs, faire de bons matchs surtout. Mais pas spécialement pour retourner en équipe de France. Je n'ai jamais fait de croix dessus, l'équipe de France a toujours été dans un coin de ma tête, je ne vais pas mentir. Même quand j'étais en Russie. Même si je savais que ce n'était pas possible, c'était quand même dans un coin de ma tête. Si j'arrive en France, c'est toujours dans un coin de ma tête aussi."
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