Saint-Etienne: huis-clos total à titre conservatoire après le feu d'artifice

La LFP n'a pas tardé à sévir. Ce lundi, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, réunie exceptionnellement ce lundi, a infligé un huis-clos total à titre conservatoire à Saint-Etienne, après les feux d'artifice qui ont eu lieu durant la rencontre de Ligue 1 contre le PSG (0-4). Le prochain match de l'ASSE à domicile aura lieu le 11 janvier prochain, contre le FC Nantes. A moins qu'un éventuel quart de finale de la Coupe de la Ligue ne fasse jouer les Stéphanois chez eux, le 7 ou 8 janvier.
A l'issue de la rencontre, Claude Puel, l'entraîneur de l'ASSE, espérait éviter une sanction: "J’espère que l’équipe ne sera pas pénalisée. Elle n’a pas besoin de ça. J’ai déjà vu des feux d’artifice, mais pas dans un match de football. Ou alors à la fin." En vain.
De nombreuses sanctions cette saison
Cette saison, ce n'est pas la première fois que l'ASSE se fait sanctionner par la Ligue. Le 10 août dernier, lors de la première journée, le club stéphanois avait fait usage d'engins pyrotechniques à Dijon. Résultat, le club a dû payer une amende de 2.000€. Le 15 septembre, après la cinquième journée contre Toulouse, l'ASSE avait dû s'acquitter d'une nouvelle amende, cette fois de 5.000€, pour une banderole injurieuse.
Le 25 septembre, contre Metz, les Stéphanois ont vu leur dossier être classé "compte tenu des mesures tangibles prises par le club", malgré l'usage d'engins pyrotechniques. Le 29 septembre, à Nîmes, les supporters stéphanois ont de nouveau fait usage d'engins pyrotechniques et jeté des objets, et le club a dû payer une amende de 15.000€.
Le 6 octobre dernier, les supporters ont de nouveau sorti des engins pyrotechniques, mais également des banderoles injurieuses lors du derby contre l'OL remporté 1-0. Certaines tribunes avaient alors été fermées pendant deux rencontres, dont une par révocation du sursis, et le club avait écopé d'une amende de 5.000€. Enfin, le 3 novembre, contre l'AS Monaco, des engins pyrotechniques avaient de nouveau été utilisés, mais là encore, la LFP avait encore classé le dossier.