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Saint-Etienne : les chiffres fous des Verts dans les dernières minutes de jeu

Robert Beric

Robert Beric - AFP

En arrachant le point du match nul sur penalty dans le temps additionnel contre Dijon (1-1), ce dimanche, Nolan Roux est venu renforcer l'idée que Saint-Etienne est une équipe qui se transcende dans les dernières minutes. Chiffres à l'appui.

Après le légendaire « Fergie Time » qui a rythmé l’Angleterre pendant plusieurs années, la France est peut-être en train de voir s’éveiller le « Galtier Time ». Si Saint-Étienne rend des copies plus que mitigées depuis l’ouverture de cette saison, la formation forézienne est portée par une détermination et une abnégation qui lui permettent d’arracher des résultats inespérés. Cela a été à nouveau le cas ce dimanche, à l’occasion de la réception de Dijon (1-1). Menés au score depuis la 22e minute après le but de Lees Melou, les Verts se sont longtemps heurtés à une défense bien regroupée et solide mais qui a fini par céder sur un fait de jeu litigieux. Légèrement touché dans la surface par Bernard, Perrin a obtenu un penalty discutable et qui a été converti avec succès dans les dernières secondes par Nolan Roux (90+5e).

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Beric, Hamouma et Roux comme spécialistes

Encore une fois, c’est dans les ultimes instants du match que les hommes de Christophe Galtier ont inversé une tendance très mal engagée. En Ligue 1, Sainté avait déjà fait le coup à deux reprises. Face au PSG (1-1, 9 septembre), Beric avait obtenu l’égalisation au Parc des Princes dans le temps additionnel (90+2e). Bis repetita quelques jours plus tard avec le but victorieux d’Hamouma (90+3e) en terre bastiaise (1-0, 18 septembre). En Ligue Europa, aussi, les Stéphanois se sont signalés par le même état d’esprit. En ouverture de la compétition, Robert Beric (88e) a égalisé à Mayence (1-1, 15 septembre) avant que Roux (90+4e) ne l’imite lors de la réception d’Anderlecht à Geoffroy Guichard (1-1, 29 septembre)

Une habitude qui ne s’inscrit d’ailleurs pas que dans les situations compromises. Fin août, Beric (85e), décidément spécialiste dans cet exercice, avait marqué la troisième réalisation des siens contre Montpellier (3-1). Plutôt doué dans ce domaine lui aussi, Roux (90+3e) avait permis à son équipe de s’éviter une frayeur après la réduction du score de Civelli pour les Dogues (3-1, 25 septembre). En revanche, le « Galtier Time » ne fonctionne pas toujours. Face à Bordeaux (3-2), lors de la première journée, les réactions tardives d’Hamouma (81e) et Söderlund (89e) n’avaient pas suffi pour renverser les Girondins chez eux.

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