
"Si on ne peut plus rien faire... mieux vaut faire du théâtre", Fekir revient sur sa célébration
C’est le geste dont tout le monde parle depuis dimanche soir. En enlevant son maillot pour le brandir face aux supporters des Verts, Nabil Fekir a donné une tournure dramatique et inoubliable à la victoire de l’OL à Saint-Etienne (0-5). Sa célébration a entraîné l’envahissement du terrain par une trentaine de fans du kop nord de Geoffroy Guichard et une longue interruption du match. Au lendemain de cette rencontre mouvementée, le capitaine lyonnais a retrouvé l’équipe de France à Clairefontaine. Et il en a profité pour revenir sur ce maillot brandi.
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"J’ai fait ça à l’instinct, explique-t-il dans des propos rapportés par Le Parisien-Aujourd’hui-en-France. Il n’y avait pas d’arrière-pensée, pas de provocation ou de méchanceté derrière ce geste-là. Je ne le regrette pas. Ce que je regrette, en revanche, ce sont les conséquences, ce que cela a entraîné après. Ça, c’est regrettable. Ma célébration n’était pas méchante. Ça fait l’actualité ! Je comprends. Mais c’était juste une célébration."
"Je ne me suis pas inspiré de Messi et Ronaldo"
Dans Le Progrès, le Lyonnais s'est montré plus incisif : "Maintenant, si on ne peut plus rien faire... mieux vaut faire du théâtre ou autre chose", a déclaré Fekir avant de poursuivre sur les comparaisons. "C'est vrai, j'avais déjà vu Messi ou Ronaldo le faire, mais je ne me suis pas inspiré d'eux, et je ne me compare pas. Quand ils l'ont fait en Espagne, il n'y avait pas eu d'envahissement du terrain. Je ne comprends pas pourquoi cela fait tant polémique ici, mais je ne vais pas m'attarder là-dessus. Pour moi, c'est oublié, je passe à autre chose ici avec l'équipe de France."
"Plusieurs joueurs l’ont fait avant moi", rappelle Fekir
Une célébration pour laquelle le joueur de 24 ans ne s’attend pas à être sanctionné. "Plusieurs joueurs l’ont fait avant moi, rappelle-t-il. J’ai été sanctionné sur le coup. L’arbitre m’a mis un avertissement. Je ne vois pas pourquoi je serai suspendu pour ça. J’ai entendu beaucoup d’insultes. Mais ce n’est rien, ça. Cela fait partie du football. Il faut l’accepter". Une volonté d'apaisement partagée par Didier Deschamps. "Il m'a dit qu'il fallait maintenant calmer tout ça, et que ça n'était pas une affaire d'Etat", précise Fekir dans les colonnes du Progrès.
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