Sirigu : « Toutes les équipes font peur »

Le gardien du PSG ne se laisse pas griser par de l’agitation qui entoure Montpellier. L’Italien préfère se concentrer sur le déplacement à Valenciennes, dimanche, qui pourrait permettre à son club de revenir à hauteur des Héraultais.

Salvatore, quel regard portez-vous sur l’agitation autour de Montpellier ?

Je ne sais pas bien ce qu’il s’est passé entre les joueurs de Montpellier. C’est une période tellement délicate qu’il ne faut penser qu’à nous et pas à ce qu’il se passe ailleurs dans les autres clubs. Ce n’est pas important pour nous.

Que pensez-vous de l’attitude de Younes Belhanda ?

Je ne juge pas ce qu’il se passe dans les autres équipes. Je ne connais pas Belhanda, ni les autres joueurs de Montpellier. Je n’ai même pas lu les journaux. Ce n’est pas à moi de juger, ni de parler de ça. Ça s’est passé à Montpellier et sont les joueurs de Montpellier qui doivent résoudre ça entre eux. Ça ne m’intéresse pas. Je ne sais même pas si ces choses sont vraies.

Après votre défaite à Lille dimanche, vous disiez que vous aviez perdu le titre. Avez-vous changé d’avis ?

C’est vrai que j’étais triste et abattu mais je n’ai jamais dit que le titre, c’était fini. J’ai dit qu’il s’était éloigné et c’était la vérité. Tout va se décider lors de la dernière journée. On a encore trois points d’écart avec Montpellier. Il ne faut pas penser à faire des calculs. Il y aura une part de chance. Mais il faut la provoquer pour en avoir. Cette situation est tellement compliquée qu’il ne nous reste plus qu’à donner notre meilleur. Pour cela, nous devrons afficher une vraie conviction de gagner.

« Une saison qui m’a fait grandir »

Avez-vous retrouvé de la sérénité ?

On n’a jamais perdu notre sérénité entre nous. La force d’une équipe est de rester tranquille et concentrée dans les moments difficiles même quand des personnes extérieures parlent mal et essayent de créer des difficultés qui n’existent pas.

Est-ce un avantage pour le PSG de jouer avant Montpellier qui se déplacera à Rennes lundi ?

C’est une situation bizarre. Tu regardes toujours le résultat de tes adversaires. Ça met un peu plus de pression si tu joues après parce que tu es conditionné par le résultat des autres. Ça nous permettra de davantage penser à nous qu’aux résultats des autres.

Craignez-vous plus Lille ou Montpellier ?

Toutes les équipes font peur. On a perdu à Lille. C’est une équipe en forme qui remonte vite au classement. On n’a pas peur, on respecte l’adversaire. C’est différent.

Comment jugez-vous votre deuxième partie de saison ?

Je joue bien, tranquille. Je ferai le bilan à la fin de la saison. Quand tu joues pour gagner quelque chose d’important, tu sens que tu progresses. C’est une saison qui m’a fait grandir sur plusieurs choses.

Propos recueillis par Loïc Briley