Supporters : le flou persiste

Les supporters marseillais ont déposé vendredi un recours en référé liberté contre l’arrêté préfectoral visant à fermer la tribune visiteur du Parc des Princes. A quelques heures du Clasico ce dimanche (21h), la situation reste confuse.

Avant le Clasico entre le PSG et Marseille ce dimanche (21h), le flou règne toujours quant au déplacement des supporters olympiens à Paris. Dernier rebondissement en date : un arrêté préfectoral visant à fermer la tribune visiteur du Parc des Princes a été édicté hier par les pouvoirs publics. Les supporters olympiens, par l’intermédiaire de leur avocat, ont d’ailleurs immédiatement déposé dans l’après-midi de vendredi un référé liberté pour le faire annuler. La décision devrait être rendue dimanche matin. L’autre recours concernant la décision de la commission d’organisation de la Ligue devrait être étudié ce samedi.

Maître Olivier Grimaldi est également en attente d’une rencontre avec le préfet ce samedi matin. Reste que les supporters marseillais commencent sérieusement à s’inquiéter, car les déplacements à titre individuel seront, eux, autorisés. « On va donc avoir des supporters marseillais partout dans le stade et sans encadrement », s’offusque Maître Grimaldi.

« C’est une invitation à la barbarie »

Y a-t-il pour autant un risque de trouble ? L’hypothèse n’est pas à écartée. Même si des mesures de sécurité importantes (700 stadiers en renforts de 1200 policiers) ont été prises pour éviter tout affrontement. C’est pour cette raison que le président du Tribunal administratif de Marseille a fustigé, hier, Frédéric Thiriez et la Ligue. « Il est regrettable que les instances sportives n'aient pas pris la tâche plus en amont », affirme Xavier Haïli.

Il y aura donc bien des supporters olympiens ce dimanche au Parc des Princes. « Comme nous ne comprenons pas bien le français ni la justice, nous irons individuellement mais groupés, ironise Michel Tonini, leader des Yankees. C’est une invitation à la barbarie… » Les dirigeants marseillais ont évidemment prôné l’apaisement…

P.T. et F.G. à Marseille