"Symbole du PSG", Cana assume toujours son choix de coeur pour l'OM

Avant le match France-Albanie samedi en éliminatoires de l’Euro 2020, l’ancien capitaine albanais Lorik Cana dresse le portrait de l’adversaire des Bleus et revient sur sa carrière. Passé du PSG, son club formateur, à l’OM, l’ex-milieu de terrain l’assure: si c’était à refaire, il ne changerait rien.

Les Bleus, qui accueillent l’Albanie au Stade de France samedi avec l’objectif de gagner pour garder leur première place du groupe H des éliminatoires, doivent-ils se méfier? Oui, car on ne sait jamais… En juin 2015, la sélection albanaise avait bien battu la France en amical (1-0). Mais pour la rencontre de samedi, "ça va être compliqué", redoute Lorik Cana, invité de Rothen Régale sur RMC ce vendredi.

"Il n’y a pas un élément dont il faut se méfier particulièrement, ou un élément offensif qui fait peur", concède l’ancien international, retraité des terrains depuis deux ans. "L’équipe d’Albanie n’est pas dans son meilleur moment, dans sa meilleure forme. Elle vit un moment de transition entre certains joueurs partis après l’Euro 2016 et un changement de génération", explique le recordman de sélections (94).

"J’ai été emblématique du PSG"

Qui dit Jérôme Rothen et Lorik Cana dit forcément PSG. Les deux hommes n’ont joué qu’une saison ensemble (2004-2005) avant d’être adversaires, quand l’Albanais a rejoint l’OM en août 2005. Un transfert entre les deux clubs rivaux qui fait toujours beaucoup parler.

Lorik Cana se souvient et ne regrette rien, surtout pas son passage à Paris. "J’ai été emblématique du PSG. Pas parce que j’étais la plus grande tête d'affiche mais parce que j'étais un des très rares jeunes du centre de formation à passer en équipe première. A l'époque où je suis arrivé, en 2003, Luis (Fernandez) était le coach. En un peu plus de 30 ans, il n'y avait pas eu beaucoup de joueurs du PSG venus de l'équipe réserve qui étaient devenus titulaires avec les pros. J'étais un de ces symboles", se souvient-il.

"Quand tu as la possibilité d’aller jouer à l’OM, tu ne réfléchis pas deux fois"

Mais quand l’Olympique de Marseille l’a courtisé, le milieu de terrain n’a pas eu beaucoup de beaucoup réfléchir. "Si j’ai envie de faire quelque chose, je le fais sans me cacher. Parce que j’en ai envie et que c’est important pour moi. J’ai toujours dit que Paris est l’endroit où j’ai grandi, que c’est un endroit que j’aimerai toujours. Mais le club dont j’étais supporter depuis l’âge de 7 ans… J’ai écouté Jean-Michel Larqué à Bari. J’ai pleuré, et j’ai pleuré aussi quand l’OM a gagné en 1993. Quand tu as la possibilité d’aller y jouer, tu ne réfléchis pas deux fois, tu y vas. Ça a été le meilleur moment de ma carrière."

Parisien de 2003 à 2005, Lorik Cana a ensuite été Marseillais de 2005 à 2009. Il a même été capitaine de l’OM, avant de partir pour Sunderland (2009-2010), Galatasaray (2010-2011), la Lazio Rome (2011-2015) et enfin Nantes (2015-2016). Il a remporté une Coupe de France en 2004 avec Paris, une Coupe d’Italie en 2013 avec la Lazio.

N.B