Tour de France des clubs (13/20) : Bordeaux garde de l’appétit

Jérémie Bréchet - -
Seize matchs nuls l’année dernière. Un record en Ligue 1. A l’aube de cette nouvelle saison, les Girondins de Bordeaux espèrent redonner du plaisir aux spectateurs du stade Jacques Chaban-Delmas. Souvent déçu par les prestations de leurs joueurs, le public avait pris l’habitude de siffler les Girondins. Une habitude que veut stopper l’entraineur Francis Gilot. Septième en 2012-2013, le club au scapulaire avait perdu quelques plumes en raison de la Ligue Europa (1/8e de finale perdu face au Benfica) mais aussi à cause de la Coupe de France, remportée face à Evian Thonon-Gaillard. Le premier titre depuis 2009 et le doublé championnat de France - Coupe de la Ligue.
Si les Girondins ne se fixent pas d’objectifs cette saison, les partenaires de Cédric Carrasso se préparent au Trophée des Champions ce samedi face au Paris Saint-Germain à Libreville (Gabon). « On ne peut pas tomber mieux. Ce match va nous mettre dans le bain. C’est un Trophée que nous avons envie de remporter, explique Ludovic Obraniak. Sur le papier, nous sommes outsider mais, sur le terrain, les choses peuvent être différentes. Nous avons de bonnes cartes à jouer. » Devant cet optimisme, Bordeaux peut rêver de jouer les premiers rôles la saison prochaine même si les principaux favoris (PSG, Monaco, Marseille, Lyon) seront certainement dans le haut du tableau.
Obraniak : « Je suis ambitieux »
« Il ne faut pas être prétentieux en disant que nous allons finir sur le podium ou dans le top 5. Cette saison, il y aura de sacrés clients comme Paris, Monaco et Marseille, précise le milieu de terrain franco-polonais. Mais, les Girondins peuvent s’appuyer sur une bonne ossature avec un mélange entre jeunes joueurs et joueurs expérimentés. » Sixième budget de Ligue 1, le FCGB souhaite tout d’abord équilibrer les comptes du club avant la réalisation du grand stade en avril 2015. L’objectif prioritaire d’un club qui connait un déficit de 7 millions d’euros.
Alors que le mercato semble terminé pour les Girondins de Bordeaux avec l’arrivée du latéral gauche Lucas Orban, en plus de celle de Jérémie Bréchet, les Aquitains ont quand même perdu Trémoulinas (Dynamo Kiev) et Modeste (Hoffenheim). Un effectif amoindri ? Pas du tout selon Ludovic Obraniak. « Depuis deux ans, l’équipe se connait bien. Nous avons pris l’habitude de jouer ensemble. C’est un vrai plus, admet le Polonais. Je suis ambitieux mais il faut aussi être intelligent pour reconnaitre que le système financier actuel est compliqué. On aimerait voir venir des grands joueurs mais sur le plan financier, c’est impossible. Je crois que les dirigeants essaient de faire le maximum avec le peu qu’ils ont. » Peut-être la recette miracle pour déjouer les pronostics.
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