Tour de France des clubs (15/20) : Nice veut maintenir sa croissance

Jusqu’à la reprise du championnat de France de Ligue 1, le 9 août, RMC Sport vous invite à faire le point sur tous les clubs de l’élite actuellement en préparation. Pour Nice, l’objectif sera de confirmer.

L’appétit vient en mangeant, dit-on. Et en progressant aussi. Surprenant quatrième de Ligue 1 la saison dernière, Nice entend faire aussi bien lors de l’exercice qui s’avance. Le club azuréen le peut-il seulement ? « Mieux ? En termes de classement, ça va être difficile » tempère d’entrée Claude Puel. Le technicien niçois ne manque pas d’ambitions, lui qui vante à qui veut l’entendre la volonté de son groupe de « progresser collectivement », de « se focaliser sur son jeu » et de voir « où cela peut mener ». Mais il tient plus que tout à bien faire passer le message suivant : la jolie épopée 2012-13 des Aiglons appartient au passé. « Pour cette nouvelle saison, nous avons beaucoup de challenges à relever, poursuit-il. Et pas mal d’inconnues. »

La première se situe au niveau du calendrier et de ce barrage de Ligue Europa que les Niçois disputeront après la mi-août (l’aller le 22, le retour le 29). « Ce sera difficile puisque ce match aura lieu entre quatre matches de championnat, soit six matches au mois d’août en pleine chaleur », relève Puel. Agenda toujours. Si Nice comptait démarrer la saison en trombe, un certain nombre de limitations de vitesse pourrait l’obliger à réduire l’allure. « On a un mois d’août très compliqué, avec des suspendus, un match à huis clos - le 2e match contre Rennes - et la rentrée dans le nouveau stade dès septembre. » Une rentrée dans l’Allianz Riviera que les Aiglons espèrent réussir, eux qui ont pu mesurer les difficultés du LOSC à faire sien le Grand Stade.

Faire oublier Civelli

Si Nice peut se targuer d’avoir conservé la quasi-totalité de son effectif, à commencer par son meilleur buteur Dario Cvitanich (19 buts), prolongé son capitaine Didier Digard, flairé le bon coup en attirant dans ses filets la pépite monégasque Nampalys Mendy, le club a aussi perdu Camel Meriem et surtout son roc défensif, Renato Civelli, toujours là pour placer sa tête sur coups de pied arrêtés (5 réalisations), parti libre. « Renato a fait une superbe saison, souligne Claude Puel. Il avait beaucoup travaillé sa relance. C‘est un joueur qui avait beaucoup d’importance dans le groupe, en termes de personnalité, de leadership. Il faudra faire sans lui, bien sûr. Nous avons des solutions. Malheureusement, nous avons beaucoup de blessés dans l’axe défensif. »

Gomis et Genevois sont sur le flanc. Et mauvaise nouvelle, touché à la voûte plantaire, Nemanja Pejcinovic est également indisponible. « Ce sera la problématique de ce début de saison, reconnaît l’entraîneur niçois. On a des solutions, je pense, pour pallier l’absence de Renato. Dommage qu’on n’ait pas pu travailler tout ça pendant les matches amicaux. Il va falloir trouver des polyvalences et des substituts durant le mois d’août et ce n’est jamais évident. » Comme de confirmer un brillant exercice, tout en se sachant attendu. « On ne regarde pas trop ce qui se dit sur nous. On se focalise sur nous, notre jeu. On essaie de progresser ensemble. Et on verra bien où ça nous mène. » Toute la Côte d’Azur partage la même excitation.

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