Tour de France des clubs (17/20) : l’ETG veut retrouver la tranquillité

Pascal Dupraz - -
Le joueur à suivre : Daniel Wass

Son excellent exercice 2013-2014 (9 buts, 3 passes décisives) aurait pu lui ouvrir les portes d’un club aux ambitions plus élevées qu’Evian-Thonon-Gaillard. Mais malgré l’intérêt de plusieurs clubs de Ligue 1, le Danois est resté en Haute-Savoie. Le couteau suisse de Pascal Dupraz (il a joué à tous les postes sauf gardien de but !) veut surfer sur sa fin de saison canon, durant laquelle il a porté son club, qu’il a sauvé à lui seul ou presque avec son doublé lors de la « finale » pour le maintien à Sochaux (3-0).
Entouré d’autres compatriotes recrutés cet été, Jesper Juelsgaard et Nicki Bille Nielsen, Wass (25 ans) sera encore une fois l’arme fatale de l’ETG, a priori à un poste de milieu droit ou de meneur de jeu. Sauf que cette saison, il sera encore plus attendu.
Les arrivées et les départs

Conserver Daniel Wass était le premier défi des dirigeants haut-savoyards. Mais ces derniers se sont aussi montrés très actifs durant ce mercato. Le prometteur Gianni Bruno (22 ans), huit buts à Bastia l’an passé, s’est engagé pour quatre ans. Le secteur offensif a aussi été renforcé par le prêt de l’ancien Troyen Fabien Camus (KRC Genk) et l’arrivée du Danois Nicki Bille Nielsen (Rosenborg). Le défenseur Jesper Juelsgaard (FC Midtjylland), un autre Danois, le défenseur Youssouf Sabaly (prêté par le PSG) et l’ex-gardien de Tours Benjamin Leroy viennent quant à eux renforcer l’arrière-garde.
Dans le sens inverse, la plus grosse perte est le départ de Kévin Bérigaud (10 buts l’an passé) vers Montpellier. Malgré la volonté des dirigeants de l’ETG de le conserver encore une année en prêt, Modou Sougou est retourné à Marseille, tandis que le contrat de Tulio De Melo a pris fin. Facundo Bertoglio et Marco Ruben sont quant à eux repartis au Dynamo Kiev à l’issue de leur prêt.
Le pronostic de RMC Sport
Lorsque l’on arrache son maintien à la dernière journée, difficile de viser autre chose qu’une place au-dessus de la zone rouge l’année suivante. Pascal Dupraz, dont les coups de gueule et les tensions avec ses dirigeants ont émaillé le dernier exercice, en est bien conscient et tient un discours mesuré : « Il est trop tôt pour prétendre jouer autre chose que le maintien. Il nous faut encore acquérir de l’expérience, nous installer dans ce championnat. » Mais pour sa quatrième saison consécutive dans l’élite (9e, 16e et 14e), l’ETG ne s’interdit pas de regarder un peu plus haut. « Rien ne nous empêche de rêver, poursuit Dupraz. Il se peut qu’au travers d’un début de saison réussi, on puisse se hisser parmi les bonnes places au classement et ensuite s’accrocher jusqu’à la fin. C’est tout ce que j’espère. »
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