Tour de France des clubs (8/20) : Caen, fini l’ascenseur ?

La Grande Boucle à peine achevée, RMC Sport vous propose un autre Tour de France, cette fois-ci des clubs de L1, jusqu’au 8 août, date de la reprise. Au programme aujourd’hui, Caen, qui compte bien s’installer sur la durée dans l’élite cette fois.

Le joueur à suivre : Mathieu Duhamel

Difficile de passer inaperçu quand on a inscrit 24 buts en 38 journées la saison d’avant en Ligue 2 et lorsque, logiquement, on a fini meilleur buteur de son championnat. Plus que Julien Féret, la grosse recrue de l’intersaison caennaise, c’est lui qui sera sous le feu des projecteurs en L1. En fin de contrat avec le club normand, Mathieu Duhamel aurait pu faire le choix de tenter, à 30 ans, une expérience à l’étranger. Ou celui de rejoindre une équipe de l’élite plus huppé. Mais l’ancien Messin a choisi, en prolongeant de deux ans, la stabilité. Et le pari d’aider à maintenir son club en Ligue 1. Déjà bien affûté lors de la présaison (4 buts en 2 matches), c’est à Evian-Thonon-Gaillard que Mathieu Duhamel vivra son baptême du feu.

Les arrivées et les départs

Sept départs pour huit arrivées : le mercato caennais a été équilibré cet été. Et judicieux. On ne peut plus conscient de la difficulté de rester en Ligue 1, Caen a donc axé son recrutement sur l’expérience. C’est ainsi que l’ancien Sochalien Sloan Privat, l’ex-Rennais Julien Féret et l’ancien leader du vestiaire lyonnais Rémy Vercoutre ont débarqué en Normandie. Mais le Stade Malherbe a aussi fait quelques paris : celui de la jeunesse avec le Clermontois Emmanuel Imorou (25 ans), qui va découvrir l’élite avec le SMC et celui de la revanche, celle de Florian Raspentino, qui n’a jamais réussi à faire son trou à Marseille. Et qui est bien décidé, cette fois (et après deux prêts successifs, à Brest et à Bastia), à poser durablement ses valises.

Rémy Vercoutre © -

Le pronostic de RMC Sport

Caen ne cesse de le clamer : il ne souhaite plus faire l’ascenseur Ligue 1 - Ligue 2. Mais le Stade Malherbe peut-il se maintenir et envisager sereinement une idylle avec l’élite ? « Yes, we caen » affirmaient les supporters normands avant la réception de Nîmes, lorsque leur club devait composter son billet pour l’étage supérieur. Pour cela, il faudra déjà digérer un mois d’août relevé : déplacements à Evian et Reims, réceptions de Lille et Rennes. Et, à l’instar de Nantes la saison dernière, démarrer très fort, en réalisant quelques coups. Sur le papier, Caen a de jolis arguments à faire valoir (Féret, Duhamel, Vercoutre). De quoi lui permettre, selon nous, de finir entre la 15e et la 20e place. Et d’éviter de reprendre l’ascenseur ? Là encore, il faudra que la mayonnaise prenne. Vite. Et qu’en Ligue 1, Mathieu Duhamel ne perde pas son adresse devant le but.

Patrice Garande © -

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A.D