Tour de France des clubs de L1 : Guingamp (10/20)

Jocelyn Gourvennec, l'entraineur guingampais - -
7 280 habitants et déjà plus de 7 000 abonnés au stade du Roudourou. Autant dire que le promu guingampais pourra compter sur le soutien de toute la ville de Guingamp. « On va battre le record d’abonnés, s’est réjoui Jocelyn Gourvennec sur RMC. C’est une très belle chose. On va faire une belle saison. Je ne sais pas à quelle place on finira mais on va tout donner. Après, il faudra aussi que les gens se souviennent d’où on vient. »
Les Guingampais reviennent de loin, du National, où ils jouaient encore en 2011. Moins attendus que Monaco, Nantes ou même Caen et Angers, les Guingampais ont décroché leur seconde montée en 3 ans (en Ligue 2 en 2011 et en Ligue 1 en 2013) pour devenir le troisième représentant breton de Ligue 1, après Rennes et Lorient. Un parcours qui n’est pas sans rappeler un certain Montpellier. Mais de là à les pronostiquer champions de France…
Gourvennec, la star du club
Autant dire que la star du club, c’est son coach : Jocelyn Gourvennec, élu meilleur entraineur de Ligue 2 la saison dernière et courtisé par Rennes à l’intersaison. Avant Guingamp, l’homme de ces deux montées n’avait jamais entrainé de club professionnel. Son seul fait d’arme : La Roche-sur-Yon, modeste club de Division d’honneur. Alors, quand il évoque la Ligue 1, Gourvennec reste prudent. « Le championnat sera beaucoup plus relevé pour nous. Je pense qu’on a un atout : c’est d’être dans la continuité. Après, le niveau montant, il faudra que chacun hausse son niveau, moi y compris. On va bosser pour vite se mettre dedans. »
Car la tâche s’annonce difficile. Le premier obstacle, c’est le calendrier. L’En Avant entamera sa saison face à Marseille, avant un déplacement à Saint-Etienne, la réception de Lorient et un déplacement chez le champion parisien : quatre adversaires du Top 8 la saison dernière. Autre handicap de taille : le départ de Gianelli Imbula à Marseille. « On perd un super joueur, reconnait Jocelyn Gourvennec. Ceci dit, on n’a pas attendu de le voir partir : on a pris Sankharé, qui a un peu le même profil et qui est capable de jouer devant la défense et de se projeter. On s’est toujours bien débrouillé quand nos meilleurs joueurs partis, comme quand Koné a rejoint Lyon. »
Assurer le maintien
Pas d’affolement donc à Guingamp. D’autant que malgré son petit budget, le club a tout de même recruté Sankharé, Beauvue, Langil, Sorbon et Assembe. « On voulait renforcer l’effectif avec nos moyens, explique Gourvennec. On a fait un recrutement plutôt judicieux, avec des joueurs dans nos tarifs qui connaissent la Ligue 1, qui ont un bon état d’esprit et qui ont surtout encore des choses à prouver compte tenu de leur âge. » Et le meilleur moyen de prouver, c’est d’assurer le maintien. A voir le nombre d’abonnés, les Guingampais y croient déjà.
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