Tour de France des clubs de L1 : Rennes (3/20)

Jusqu’à la reprise du championnat de France de L1, qui redémarre le 9 août prochain avec Montpellier-PSG (20h30), RMC Sport vous invite à faire le point sur tous les clubs de l’élite actuellement en préparation. Aujourd’hui : le Stade Rennais.

A Rennes, les réveils sont souvent douloureux. Et pas uniquement après une soirée rue Saint-Michel, la fameuse « rue de la Soif ». Au Stade Rennais, la gueule de bois commence simplement à se dissiper après une saison noire. Une victoire lors des quatorze derniers matchs de championnat, une 13e place en Ligue 1 - le plus mauvais classement depuis dix ans - et une défaite en finale de la Coupe de la Ligue contre Saint-Etienne (1-0), voilà le triste bilan des Bretons. Forcément difficile à digérer.

C’est donc un groupe dans le doute qu’a trouvé Philippe Montanier à son arrivée. Le nouvel entraîneur rennais, « qui aime les challenges », a quitté l’Espagne après avoir pourtant qualifié la Real Sociedad pour le tour préliminaire de la Ligue des champions et s’est mué en psychologue. « Ils ne vont pas se pendre non plus mais ça manque un peu de fraîcheur mentale, avoue-t-il. Quand on est joueur, ça marque toujours, ça laisse des traces. On ne peut pas tout effacer d’un coup de baguette magique. Il y a un travail à faire pour retrouver du plaisir à jouer, à être ensemble. C’est logique que l’effectif soit un peu marqué mais progressivement le naturel va revenir. »

Montanier : « Le premier recrutement sera Alessandrini »

Au vu des premiers matchs amicaux, le chemin semble encore long. Après une victoire contre Luçon (2-1, National), Rennes a perdu contre deux équipes de Ligue 2 (1-0 contre Niort et 2-0 contre Angers). Pour le moment, à côté de l’ancien Parisien Sylvain Armand, la case arrivée reste désespérément vide. Ce que regrette Philippe Montanier. « On ne recrutera que s’il y a des ventes. L’apport de trois ou quatre joueurs, au niveau de la fraîcheur, pourrait redynamiser le groupe », souligne l’ancien entraîneur valenciennois.

Tout n’est pourtant pas noir dans le ciel d’Ille-et-Vilaine. Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit en février dernier, Romain Alessandrini (10 buts en 22 matchs pour sa première saison en L1) sera bientôt de retour et pourrait être le « facteur X » des Rennais. « Il est extrêmement motivé et impliqué pour bien revenir. Le premier recrutement chez nous, ce sera Romain », lance son entraîneur. Devant ce flou artistique, difficile pourtant de dire si le SRFC va retrouver sa place en haut de tableau ou de nouveau connaître la galère. « L’objectif est de repousser ses limites, prévient Montanier. Mais pour l’instant, on ne les connaît pas bien. »

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Alexandre Alain