Tour de France des clubs : Reims (4/20)

Jusqu’à la reprise du championnat de France de L1 qui redémarre le 9 août prochain avec Montpellier-PSG (20h30), RMC sport vous invite à faire le point sur tous les clubs de l’élite actuellement en préparation. Aujourd’hui : Reims, l’an 2.

Ce n’est pas encore l’équipe des années 50, emmenée par Raymond Kopa et maîtresse incontestée de l’Hexagone (6 titres de champion de France entre 1949 et 1962). Mais le Stade de Reims version 2012-2013, promu en Ligue 1 après 33 ans d’attente, peut être fier de son retour parmi l’élite. Malgré des moyens limités (18e budget de la division), le club a fait mieux que se maintenir, en allant chercher une honorable 14e place, tout en proposant un jeu attractif.

Forts de leur exercice réussi, les Rouge et Blanc rempilent donc pour au moins un an au plus haut niveau, avec l’objectif de faire aussi bien que l’année passée. Si la saison de la confirmation est souvent la plus périlleuse, le club champenois peut au moins s’appuyer sur un groupe intact, pour le plus grand plaisir de son président. « L’objectif numéro 1 de notre mercato était de conserver le groupe qui nous avait donné tellement de bonheur dans notre découverte de la Ligue 1, savoure Jean-Pierre Caillot. Plusieurs joueurs ont été sollicités, mais on a réussi à les conserver sans les bloquer, en discutant ».

Deux renforts encore espérés

Cette saison, le maître mot côté rémois sera donc : stabilité. Alors que Prince Oniangue (Fra/Tours), Mad Albaek (Dan/Midtjylland) et Eliran Atar (Isr/Tel Aviv) sont venus renforcer l’effectif, le club entend bien poursuivre son petit bonhomme de chemin sans faire de vagues, fidèle à ses habitudes. Au moment d’évoquer les derniers dossiers estivaux, le président Caillot se montre ainsi d’une sérénité à toute épreuve. Les éventuelles arrivées de Sloane Privat (Fra/Sochaux) et Atila Turan (Fra/Sporting) ? « Les joueurs sont d’accord pour venir, on fera preuve de patience s’il le faut ». La dernière année de contrat de son entraîneur Hubert Fournier ? « Pour être honnête, on n’en a pas parlé du tout. Quand il était dernier en L2, on lui a montré qu’on avait pleinement confiance dans son jeu. La façon dont il travaille nous convient très bien, et on en discutera le moment voulu ».

C’est donc tranquillement que Reims se tourne vers l’an 2 de sa nouvelle histoire. Avec les moyens du bord (17e budget cette saison), le club tentera d’accrocher un nouveau maintien et de grandir encore un peu. Et pourquoi pas d’accrocher à son tableau de chasse, comme en mars dernier, l’ogre parisien (1-0 à Auguste-Delaune), histoire de justifier encore un peu plus sa place à cet étage.

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A.T.