Trophée des champions : l'OL prend une claque, Aulas ne lâche pas le PSG

Nasser Al-Khelaïfi (PSG) et Jean-Michel Aulas (OL) - AFP
Le même refrain. La rouste prise par son OL à Klagenfurt ce samedi face au PSG (1-4) n’allait pas faire changer d’avis Jean-Michel Aulas. A l’issue du Trophée des champions, le président lyonnais s’est à nouveau exprimé à propos du financement du club parisien par le Qatar. "La relation est très bonne. On a passé une très bonne journée ensemble", a d’abord assuré JMA sur BeIN Sports avant de développer.
"Le sujet est plus général, explique-t-il. Je considère que si on veut avoir un football professionnel qui ait de la valeur sur le plan médiatique, des droits TV, il faut qu’il soit compétitif et il ne faut pas que le PSG termine comme l’année dernière avec 31 points d’avance. Le PSG lui-même n’est pas en cause. Il faut trouver, au niveau de l’organisation, un certain nombre de règles qui permettent d’avoir une compétition disputée pour que les acheteurs de droits TV aient envie d’acheter français."
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Aulas : "Un Etat qui vient polluer complètement le fonctionnement d’une économie"
"Je suis évidemment pour que les équipes soient les plus fortes possibles. Mais dans le contexte actuel, le Paris Saint-Germain ne vit pas sur ses propres ressources. Il vit sur des ressources subventionnées d’un Etat qui vient polluer complètement le fonctionnement d’une économie, qui est une économie traditionnelle. C’est comme si dans l’industrie, et ça arrive quelques fois, il y avait une procédure pour éviter qu’un certain nombre d’états viennent concurrencer des entreprises privées."
"Il faut faire ce qu’ont fait les Anglais, les Allemands, avec un certain nombre de clubs qui génèrent leurs propres ressources et qui créent une compétition très disputée. Manchester United génèrent plus de 500 millions de ressources, mais ce sont de vraies ressources et du chiffre d’affaires réel. Barcelone aussi. Ce ne sont pas des subventions d’Etats. Dans le contexte actuel, pour un club comme Lyon qui vit des investisseurs privés, c’est extrêmement frustrant d’avoir à lutter en face d’un investisseur qui n’a pas un modèle économique libéral, mais un modèle économique qui est de financer sans regarder l’ensemble du système."