Tsonga : « Ça va faire taire toutes les critiques »

Le Manceau vient d'enchaîner son septième match sans défaite en Coupe Davis - -
Comment analysez-vous cette première journée ?
L’essentiel est acquis. Ça fait 2-0. Samedi, il va aussi falloir être bon en double. On va essayer de passer une bonne nuit et de réattaquer avec un bon état d’esprit. C’était un match un peu bizarre. Je sentais que j’étais largement au-dessus. Pendant un ou deux jeux, je n’ai pas réussi à passer mes premières balles de service. Je me suis fait débreaker, mais je me suis vite ressaisi.
Vous aviez l’air un peu agacé…
Je suis toujours agacé ! (il sourit) Tu n’es jamais content quand tu fais des erreurs et que tu ne joues pas ton meilleur tennis. Mais avec le recul, j’ai gagné et c’est le plus important.
Pour votre premier match de Coupe David en France, espériez-vous un public un peu plus chaud ?
Ils se sont réveillés sur le dernier jeu, c’est dommage ! Non, ils sont avec nous. Je n’ai pas vraiment senti de différence car on a un kop de supporters qui nous suit vraiment partout. Il fait beaucoup de bruit.
Comment est l’atmosphère dans l’équipe de France ?
Ça fait plusieurs jours que je sens qu’il y a quelque chose dans cette équipe. Richard Gasquet est avec nous (en tant que remplaçant, NDLR). Il fait un boulot monstre. Je ne sais pas combien de temps il s’est entraîné, mais il joue avec tout le monde. Il est exemplaire. Le match de Gaël (Monfils contre Kohlschreiber en trois sets, NDLR) était fantastique. Sans doute son meilleur match de l’année. Il tombe au bon moment et ça va faire taire toutes les critiques. Ça nous permet d’évoluer sereinement.
Vous êtes-vous promis de remporter cette Coupe Davis ?
L’an dernier, nous sommes allés en barrage. Ça nous a fait le plus grand bien. On a tous pu s’exprimer, dire ce qui allait et ce qui n’allait pas. Les gars prouvent tous les jours qu’ils sont investis à fond dans cette équipe. C’est un vrai groupe. Il y a des hauts et des bas, mais quoi qu’il arrive, les Français sont soudés. En comparaison des autres équipes, on s’entend bien. On a la chance d’être plus d’une dizaine sur le circuit à nous côtoyer et à bien nous entendre.