Tsonga : « Je suis un bon vivant »

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Jo-Wilfried Tsonga, cette année, on devrait avoir une équipe de France incroyable. Vous êtes sixième mondial, Gilles Simon septième. On peut nourrir de gros espoirs…
Oui, cela peut donner une équipe de France incroyable, comme cela ne peut ne pas la donner. On a la chance de se connaître depuis plusieurs années, de se connaître plutôt bien. Je fonde beaucoup d’espoirs dans mes camarades et j’espère que l’on va faire de grandes choses.
Si vous devez choisir, à un moment de la saison, entre la Coupe Davis et vos tournois individuels, que ferez-vous ?
Ah mais pour moi, le choix est vite fait. Moi, j’ai envie de transpirer pour le maillot. J’ai toujours rêvé de pouvoir jouer cette Coupe Davis et de pouvoir la gagner.
Vous chanterez la Marseillaise ?
Non (rires).
Vous êtes amis, Gilles Simon et vous. Comment faites-vous pour pouvoir jouer la gagne face à votre ami ?
Le tennis, c’est une guerre d’influence. Ça se joue beaucoup dans la tête, ça se joue beaucoup à l’intimidation. Quand on entre sur le court, c’est assez clair. On n’a pas besoin de se le dire. C’est œil pour œil, dent pour dent. Après, la vie reprend son court. On est les meilleurs ennemis du monde sur le terrain mais en dehors, on est potes.
Vous allez jouer en double avec Richard Gasquet, à Sydney, en janvier. Pour quelles raisons ?
On essaie des choses pour la Coupe Davis. On a déjà une super équipe avec Micka (Llodra) et Arnaud (Clément) mais on ne sait jamais ce qui se peut passer. Micka, qui est quand même indiscutable en double, peut avoir un problème. C’est important. On l’a bien vu avec l’Espagne, qui remporte la Coupe Davis en Argentine sans Rafael Nadal.
Durant les fêtes de Noël, quel sera le programme ?
A 23 ans, on peut encore se lâcher non ? Je vais m’accorder un petit excès au réveillon. Je pense que ma mère va me faire un super petit plat. Ça va être un bon moment et les bons moments, c’est fait pour être savourés. Je suis un bon vivant.