Un match à huis clos pour l'OM

Le club marseillais a écopé d'un match à huis clos ferme par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Une instruction a aussi été ouverte dans l’affaire des banderoles déployées au Stade Vélodrome durant la rencontre face au PSG.

La commission de la Ligue de football professionnel a décidé ce jeudi de transformer le match avec sursis de l’Olympique de Marseille en peine ferme, pour l’utilisation d’engins pyrotechniques au Vélodrome, lors du match face à Monaco, le 4 octobre dernier. « L'OM totalise sept sanctions (depuis août, ndlr) et 143 engins pyrotechniques lancés. Il était difficile de ne pas révoquer le sursis », a indiqué le président de la commission de discipline, Pascal Garibian. Par ailleurs, les dirigeants marseillais pourraient prochainement être convoqués dans l’affaire des banderoles, lors du match face au Paris Saint-Germain. Des membres des Winners et de la Cosa Ultra avaient en effet déployé des banderoles: « Trois ans sans Julien, trois ans qu'on est bien » et « Auteuil, c'est renversant ». La première faisait allusion à la mort du supporteur des Boulogne Boys Julien Quemener le 23 novembre 2006. La seconde se rapportait au jeune Parisien volontairement renversé par une voiture le 25 octobre dernier dans la cité phocéenne lors des heurts entre supporters parisiens et marseillais.

La rédaction