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Un PSG à réaction ?

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Eliminé en huitièmes de finale face à Dijon (3-2), le PSG a connu son premier couac mercredi soir. Sous pression après ce troisième revers de la saison, les Parisiens doivent absolument s’imposer contre Caen ce samedi (19h) pour s’éviter une période de turbulences.

Dans la nouvelle dimension dans laquelle évolue le PSG, chaque défaite occasionne une puissante déflagration. A l’image des deux revers précédents concédés face à Lorient (0-1) et Bilbao (2-0), le troisième et dernier en date, survenu mercredi soir face à Dijon (3-2), a fait grand bruit. D’autant que cette claque reçue face au promu bourguignon tombe plutôt mal. Avec une élimination dès les 8es de finale de Coupe de la Ligue, les Parisiens peuvent déjà faire une croix sur leur ambition de Grand Chelem. « Avec Caen, on a la chance de jouer très vite et donc de rebondir, indique l’entraîneur parisien Antoine Kombouaré. C’est que j’attends de mon équipe. Je veux une réaction d’orgueil. Contre les Normands, ça va être un match compliqué. Il faudra donc se méfier »

Kombouaré : « Ils avaient la rage »

Dans un Parc des Princes qui fera une nouvelle fois le plein, les joueurs du club de la capitale espèrent une revanche. Histoires de laver l’affront bourguignon. « J’ai vu la réaction des joueurs après l’élimination, explique Kombouaré. S’il y avait des sourires dans le vestiaire, ça ne s’est pas trop vu... Ils étaient tous frustrés et déçus. Certains avaient même la rage. Il ne faudra pas l’oublier demain (samedi, ndlr) pour avancer. Pour nous, il n’y a que ça qui compte. » 

Ce qui compte également, ce sont les états de forme fluctuants de certains Parisiens. Le défenseur central, Diego Lugano, dépassé à Dijon, est concerné au premier chef. « Avec vous (les journalistes, ndlr), il y a toujours des fixations, s’indigne le coach du PSG. La semaine dernière, c’était Pastore. Là, c’est Lugano. Mais il faut bien noter que Diego (Lugano, ndlr) n’a pas fait de préparation. Sa seule préparation, ç’a été un match amical avec l’Uruguay. Derrière, il a enchaîné avec nous. Donc forcément, quand tu ne fais pas de foncier, tu peux t’attendre à un passage à vide pendant la saison. Comme Pastore, Diego n’est pas un surhomme. Mais je ne suis pas inquiet. » Samedi, le capitaine de la Celeste et l’ensemble de ses coéquipiers devront pourtant élever leur niveau de jeu pour s’éviter un quatrième couac.

Florian Fieschi avec G.Q.