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Une fragilité émotionnelle au PSG? Certainement pas, estime Bernat

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Dans une interview accordée ce dimanche au JDD, le latéral espagnol du PSG Juan Bernat réfute toute idée de fébrilité dans le vestiaire après les "remontadas" contre le Barça et Manchester United en Ligue des champions.

La saison ne fait que débuter, tout reste à jouer, mais l'équipe qui écrasait la concurrence il y a un an semble loin. Depuis sa défaite contre Manchester United en Ligue des champions en février, et son printemps compliqué sur le sol français, le PSG fait moins peur, comme le reconnaissait samedi Thomas Tuchel, et semble avoir du mal à retrouver des certitudes.

Mais faut-il voir dans ces quelques doutes, et dans les "remontadas" subies sur la scène européenne, les signes d'une certaine fragilité émotionnelle dans le vestiaire parisien? Certainement pas, estime Juan Bernat.

"On ne va pas commencer à vivre avec la peur"

Dans une interview accordée ce dimanche au JDD, le latéral espagnol assure que les hommes autour de lui sont très solides d'un point de vue psychologique. "Si les joueurs n’étaient pas prêts, ils ne seraient pas au PSG, assure-t-il. Moi, par exemple, j’ai été recruté dans un autre club du top européen, donc je suis habitué à ne penser qu’à la victoire. [...] On comprend l’exigence de l’environnement. Pourtant, il est presque impossible qu’une équipe finisse une saison invaincue. Tout ce qu’on peut faire, c’est savoir garder nos nerfs et rester focalisés sur les objectifs à long terme. On ne va pas commencer à vivre avec la peur."

A titre personnel, Bernat refuse en tout cas d'avoir recours à la préparation mentale. "Jamais. J’essaie d’avoir confiance en mon travail, comme mon compatriote Rafael Nadal, qui est un modèle, précise-t-il. Sa force de caractère l’a mené tellement loin… Je l’admire, même si je ne l’ai rencontré qu’une fois, lors d’un stage du Bayern au Qatar où l’on avait échangé quelques mots."

CC