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VA n’est pas mort

Invaincu depuis neuf matches, les hommes d’Antoine Kombouaré s’éloignent de la zone rouge. Pour le coach valenciennois, il faudra compter sur eux dans la lutte pour le maintien en Ligue 1.

Que de chemin parcouru ! Entre cette défaite à Bordeaux (1-2) en décembre dernier et la victoire devant Lille (2-0) samedi, Valenciennes s’est métamorphosé. Bon dernier du championnat il y a encore trois mois, les hommes d’Antoine Kombouaré squattent aujourd’hui la 16e place du classement. A peine quatre places d’écart, certes, mais pour se sortir de la zone rouge, les Valenciennois se sont battus comme des diables. Entre victoires à domicile et matches nuls à l’extérieur, ils restent sur neuf matches sans défaites. Un parcours de champion. « Beaucoup nous avaient enterré, estime aujourd’hui Antoine Kombouaré. Ils pensaient que la Ligue 2 était déjà bien avancée. On a réussi à revenir dans la course et à faire en sorte que les équipes sachent qu’il va falloir compter sur nous. » Désormais, onze équipes se tiennent en cinq petits points. Toutes concernées par le maintien. « Tant mieux s’il y a un paquet de monde, confie Nicolas Penneteau. Ca va mettre la pression sur tout le monde. » Dans cette bataille, les Valenciennois disposent d’un atout de taille. « On connait la pression, souligne le gardien nordiste. On l’a depuis le début de saison tandis que d’autres se voyaient déjà sauvés. »

« Plus d’effet de surprise »

Malgré ces bons résultats, pas question pour autant de se voir trop beau. Ce n’est pas le genre d’Antoine Kombouaré. Pour le déplacement à Marseille, l’entraîneur des Valenciennois refuse d’axer son discours sur la bonne série de son équipe. « On ne se prend pas la tête avec ça, ni avec ce que disent les adversaires ou les journalistes, lâche-t-il. On est content car on grappille des points et des places au classement. » Tout en sobriété. « On est respecté à nouveau, mais il n’y a plus d’effet de surprise, ajoute-t-il. On a trop souffert pour croire aujourd’hui que c’est arrivé. » Et pour s’arrêter en si bon chemin.

La rédaction