VA-PSG : Paris à plein régime

Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un triplé - -
Paris a bien changé. Les belles intentions aperçues contre Porto (2-1) puis Evian-Thonon-Gaillard (4-0) la semaine passée sont désormais devenues des bonnes habitudes, confirmées ce mardi soir par le succès acquis à Valenciennes (4-0). Désormais, le PSG ne fait plus qu’un, tous les joueurs sont au diapason du collectif, plus aucune tête ne dépasse. Enfin, si, une. Encore et toujours. Du haut de son 1,92m, Zlatan Ibrahimovic a encore été au-dessus du lot au stade du Hainaut. Dans un 4-4-2 désormais schéma de prédilection de Carlo Ancelotti, le géant suédois a rayonné. Et les Valenciennois ont payé. Comme le 6 mai dernier, lors de leur dernière défaite à domicile, contre un Paris autrement moins costaud (4-3).
Après une petite friction avec Nicolas Isimat-Mirin en début de match, « Ibra » s’est énervé. Suite à une action initiée par une belle inspiration de Javier Pastore, Ibrahimovic reprend à bout portant une frappe d’Ezequiel Lavezzi (1-0, 28e). La concrétisation d’un bon début de match parisien, dans une rencontre partie sur un rythme très élevé. La fin aussi des illusions nordistes, pourtant très en jambes, sollicitant Salvatore Sirigu par Ducourtioux (9e) puis Isimat-Mirin (13e). Et ensuite, Ibrahimovic a tué le suspense en même temps qu’il améliorait ses statistiques personnelles.
17 buts en 14 matchs pour « Ibra »
Encore à l’affût sur une reprise de volée de Javier Pastore repoussée par Penneteau, l’attaquant parisien doublait la mise au retour des vestiaires (2-0, 49e), où le président parisien Nasser Al-Khelaïfi était descendu pendant la pause. Cinq minutes plus tard, parfaitement servi par Jérémy Ménez, il n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (3-0, 54e). Une offrande qu’Ibrahimovic a voulu rendre à l’international français, auteur d’un incroyable manqué à bout portant (71e). Lavezzi viendra clore le festival seul face à Penneteau (4-0, 82e).
Auteur de son premier triplé en Ligue 1, portant son total à 17 buts en 14 matchs de championnat, l’ancien Milanais a permis au PSG de se rapprocher à deux points de Lyon, qui accueille Nancyce mercredi (19h). « C'est une confirmation, souligne Carlo Ancelotti. Après deux matches à la maison, c'était un bon test pour nous, pour montrer notre mentalité à l'extérieur, sur un terrain difficile. Valenciennes avait bien joué lors de ses derniers matches à la maison. Nous avons montré une bonne mentalité, une bonne attitude. C'est une bonne performance. » A cinq jours du choc au sommet de la Ligue 1 face à l’OL, Paris a marqué les esprits. Et sans doute fait peur à des Lyonnais qui, s’ils étaient devant leur petit écran, doivent commencer à faire des cauchemars. Car à Paris, la crise est bien finie.