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Valbuena, le talisman de l’OM

"Le Petit" est désormais indissociable de la bonne passe marseillaise

"Le Petit" est désormais indissociable de la bonne passe marseillaise - -

Lorsque Didier Deschamps aligne le petit milieu de poche, l’équipe marseillaise ne perd pas.

Si Didier Deschamps est un tout petit peu superstitieux, il alignera d’entrée Mathieu Valbuena demain (21h) face à Saint-Etienne. Sur ses 19 titularisations cette saison, l’OM est sorti vainqueur à 16 reprises pour trois nuls et, donc, pas la moindre défaite. S’il porte bonheur encore cinq petits matches, l’OM sera champion de France. A l’heure de l’union sacrée du côté du Vieux Port, le lutin olympien ne saurait se mettre en avant : « Oui, ça se passe bien pour l’équipe et pour moi depuis le début de l’année. On est aujourd’hui dans une position confortable, c’est vrai, mais ça peut aller très vite. Ça reste fragile », prévient celui qui a bien failli quitter Marseille au Mercato d’hiver.

Sa quatrième saison à Marseille est sans aucun doute la plus aboutie. En plus d’une influence grandissante dans le jeu, Valbuena a déjà compilé six buts cette saison, nouveau record. On y trouve par exemple sa mine du gauche en finale de la coupe de la Ligue contre Bordeaux, son club formateur (3-1), ou l’ouverture du score la semaine dernière à Boulogne (2-1). C’est avec un optimisme prudent qu’il attend Saint-Etienne demain au Vélodrome, quand tous les poursuivants de l’OM voyagent en terre hostile. « On doit rester sur nos bonnes performances à domicile. Ça nous a coûté trop cher l’an passé. On est en confiance, on a la réussite, même si on la provoque. Le seul mot d’ordre : gagner », assène-t-il. L’argument final est sans appel : « Si on gagne nos matches, on n’a pas besoin de regarder les autres. »

Du Bleu dans un coin de la tête

A Marseille, l’interdiction de parler de titre semble avoir été levée. « Si on peut tuer le suspense le plus rapidement possible, on le fera », assure ainsi Mathieu. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, il garde dans un tout petit coin de sa tête un espoir de Mondial en Bleu. Appelé en mars 2008, il avait dû déclarer forfait pour un mollet douloureux. « Ça a été une grande tristesse. Mais je suis un compétiteur. Si ça doit venir, ça viendra. » D’autant qu’une place ou deux sur les ailes pourraient se libérer…

Silvère Beau avec Jérôme Sillon