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Vasseur : « Apporter mon savoir-faire »

Jean-Luc Vasseur

Jean-Luc Vasseur - -

Nouvel entraîneur de Reims, Jean-Luc Vasseur aura la lourde tâche de succéder à Hubert Fournier, parti à Lyon. L’ancien entraîneur de Créteil espère imposer sa patte tout en restant dans la continuité, a-t-il confié au micro de RMC Sport.

Jean-Luc Vasseur, est-ce lourd de prendre la succession d'Hubert Fournier dans un club de Ligue 1 ?

C’est compliqué car c’est une équipe qui a des résultats depuis 5-6 ans et qui s’est hissée au plus haut niveau. Il faut garder cette dynamique avec un nouvel entraîneur, un nouveau staff et un nouveau message.

Comment gérez-vous le départ de Grzegorz Krychowiak au FC Séville ?

C’est la loi du marché, on doit faire avec. On doit trouver des réponses collectives avec les joueurs qui sont déjà en place. Et aussi voir les opportunités sur le mercato. Il faut être patient et vigilant. Grzegorz Krychowiak arrivait à la fin d’un processus. Il fallait que ça se termine. Les gens passent au club et il faut trouver de nouveaux joueurs.

En tant que jeune et nouveau coach, que pouvez-vous apporter à Reims ?

De la fraicheur, mes valeurs, bien jouer, marquer des buts, aller de l’avant... Les résultats sont primordiaux pour le club. Il faut à la fois être dans la continuité mais aussi apporter mon savoir-faire. Il y a un équilibre à trouver tout en améliorant.

« Je suis proche d'une philosophie allemande »

Le jeu de Créteil était très beau la saison dernière. Serez-vous un peu plus prudent avec Reims en Ligue 1 ?

On m’a laissé les responsabilités sportives. Je vais faire ce que je sais faire de mieux. Les matchs amicaux ne sont pas ce à quoi je m’attendais, mais la compétition va nous débrider pour marquer plus de buts et aussi en prendre moins que les autres.

La Coupe du monde est-elle une source d

Je suis proche d’une philosophie allemande. Le foot est un spectacle, mais les gens doivent comprendre que l’on ne peut pas toujours être à 100% et marquer des buts. On essaye quand même d’aller de l’avant le plus possible. Maintenant, on n’est pas assez armé face aux grosse équipes donc il ne faut pas non plus partir la fleur au fusil. Il faudra rester assez méfiant, surtout contre le PSG. On nous promet l’enfer sur ces deux matches.

Allez-vous poursuivre votre marché des transferts en Ligue 2 ?

Il y a déjà Bourillon et Moukandjo qui sont arrivés. Bourillon a l’expérience de la Ligue 1, Moukandjo de la Ligue 1 et la Ligue 2. Le curseur a évolué un petit peu. On essaye d’aller chercher des joueurs de Ligue 1 en manque de temps de jeu et avec un fort potentiel. Le mercato n’est pas terminé. On a des orientations. On va peaufiner cela. Les derniers matches amicaux donneront quelques orientations.

Le président Caillot vous a-t-il donné des objectifs ?

Non, car il connaît la difficulté de reprendre une équipe avec un fonctionnement qui datait. Il y aura quelques soubresauts mais j’ai la confiance des dirigeants. C’est difficile de se donner des objectifs. A quel moment obtiendra-t-on le maintien ? Je ne sais pas, mais il y aura quelque chose après. Je veux toujours allé chercher le maximum avec mes joueurs.

Vous débutez contre le PSG. C'est un match symbolique et compliqué...

On est en prime time ! A nous de montrer ce que l’on est capable de faire. Essayons de rester dans la même dynamique tout en ajoutant quelques petites choses. J’espère que ça sera tout aussi plaisant que les dernières années. Je ne sais pas s’il y a un bon moment pour les rencontrer. Ils ont tellement de qualités à disposition. On jouera crânement notre chance.

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La rédaction