VIDEO. "Ils me veulent, mais je n’irai pas": le jour où Delort a dit non à Dortmund

- - AFP
Un passage par l’Angleterre à Wigan, un autre par les Tigres au Mexique… Andy Delort aurait très bien pu connaître l’Allemagne et la Bundesliga. Le renfort estival de Montpellier (en prêt) a raconté ce week-end sur BeIn Sports son essai à Dortmund en 2009, avant de finalement filer au Nîmes Olympique. Formé à Sète puis passé par la réserve de l’AC Ajaccio, l’attaquant français semblait avoir fait mouche.
"Je pars à l’essai à Dortmund, ça se passe super bien. Ils me rappellent, je repars là-bas avec la réserve. Je fais trois matches amicaux, il y a Götze avec moi, se souvient l’ancien joueur de Caen. Cela se passe super bien, je marque à chaque match. Mais je me sentais mal là-bas, j’étais dans une sorte de maison avec un couple, une famille d’accueil, j’étais avec cinq joueurs, tu n’avais pas la télévision, pas le droit de sortir, tu devais te faire à manger tout seul… c’était trop compliqué, je n’avais pas prévu ça à cet âge-là. Je voulais avoir mon appart, être un peu autonome. Je suis arrivé là-bas, avec la langue…"
"Ce pouvait être le Barça ou Manchester City, je n’y serais pas allé"
Ou comment refuser Dortmund pour des raisons de confort personnel. Ressentant un profond mal-être, Andy Delort appelle son père pour lui confirmer avec réussi son essai… mais refuser de rester. "On fait le dernier match, je claque, je fais passe décisive. Je me souviens, j’appelle mon père presque en pleurs, je me sentais angoissé. Je dis ‘papa, je l’ai fait, ils me veulent, Dortmund me veut… mais je n’irai pas, je ne me sens pas bien’. Et il m’a dit en gros ‘je suis fier de toi, reviens’. Il a vu que je n’étais vraiment pas bien avec la langue, sans permis… je n’avais rien à ce moment-là, je ne pouvais pas me retrouver là-bas. Mais on en revient au fait que si je n’ai pas ce truc d’affection, si je ne me sens pas bien… ce pouvait être le Barça ou Manchester City à la même époque, je n’y serais pas allé." A quoi tient une carrière…