Wiltord : « Je rouillais »

Sylvain Wiltord veut rejouer en équipe de France - -
Sylvain, comment allez-vous après vos premières semaines marseillaises ?
Bien. A Rennes, c’était difficile. Je me rouillais un peu. Je suis un compétiteur. Je suis content de penser au match de Bordeaux. J’aime le terrain, le jeu, courir… Retrouver le Vélodrome ça va être bien. Je n’ai pas de pression particulière. Juste de l’envie. Le public est impatient, mais on a besoin de cette ambiance pour nous surpasser. Les gros matches et les grosses ambiances me manquaient. Ça va me faire du bien.
Que pensez-vous de Bordeaux ?
Pour nous, il s’agit d’une demi-finale ou d’une petite finale puisque nous sommes à quatre points et qu’il faut aller les chercher. J’ai un peu suivi leur saison et plus particulièrement la rencontre de Coupe de la Ligue (ndlr, contre le PSG). Je les ai trouvés très en jambe, bien regroupés. J’ai aussi remarqué les gros efforts des attaquants, que ce soit Chamakh ou Gourcuff, qui venaient se battre au milieu. Il faudra aussi se servir de la même gnac pour aller les chercher.
Pensez-vous que Marseille puisse jouer le titre?
Quand on voit les derniers résultats : non. Il faut plus. Ne pas prendre de buts, être méchants, tueurs. Moi le premier. On n’est pas loin. Il faut rester dans le groupe de tête et après on verra. Mais être dans les trois premiers serait déjà bien. Peut-être qu’avec le retour des blessés, on verra où en est Marseille.
Pensez-vous encore à l’équipe de France ?
« Grave ! » J’ai entendu que le staff serait là. Je pense que j’irai les voir. Il faut que je montre que je suis encore là. J’ai déjà vu « Bogho » (ndlr, Alain Boghossian, adjoint de Raymond Domenech) et je lui ai dit de dire à Raymond que j’étais là, que je reprenais du service. J’ai l’envie. Mais tranquillement. Sans me prendre la tête.
« Grave ! » J’ai entendu que le staff serait là demain. Je pense que j’irai les voir. Il faut que je montre que je suis encore là. J’ai déjà vu « Bogho » (ndlr, Alain Boghossian, adjoint de Raymond Domenech) et je lui ai dit de dire à Raymond que j’étais là, que je reprenais du service. J’ai l’envie. Mais tranquillement. Sans me prendre la tête.