RMC Sport

A Nantes, rien ne va (déjà) plus

fcnantes.com

fcnantes.com - -

Après défaites en deux matches, le FC Nantes occupe la dernière place du championnat de L2. La médiocre prestation des Canaris face à Bastia (0-2), vendredi, n’incite guère à l’optimisme.

Landry Chauvin doit sans doute se demander où il est tombé. Vendredi soir, après la deuxième défaite de son équipe en deux journées contre Bastia (0-2), le nouveau coach nantais livrait une analyse presque surréaliste : « Le petit Veretout, 18 ans, disputait son premier match à la Beaujoire. Il a été le meilleur de l’équipe. J’espère qu’il va entraîner avec lui les garçons plus expérimentés. » Si l’ancien entraîneur sedanais veut remettre « le centre de formation au cœur du club », force est de constater qu’il a du pain sur la planche.

Aussi talentueux soit-il, le jeune Jordan Veretout, comme ses partenaires, a sombré face à une équipe corse plus au point. « C’était une piètre performance, surtout en deuxième mi-temps, soupire Landry Chauvin. On a souffert. Les joueurs ne se lâchent pas suffisamment à mon goût. Dès qu’il y a un petit grain de sable qui enraye la machine, on a tendance à lâcher trop vite. » Et on cherche encore l’apport de joueurs expérimentés tels que Pancrate ou Wiltord…

Chauvin : « Le chantier est vaste »

Défaits à Sedan (2-0) lors de la première journée, voilà les Canaris lanterne rouge de L2. Avant la réception de Châteauroux, mardi au 2e tour de la Coupe de la Ligue, et surtout un déplacement à Arles-Avignon lors de la 3e journée, vendredi prochain, le FC Nantes a plus que jamais la tête sous l’eau. Face à une telle fébrilité, la montée en L1 relève déjà du fantasme. « Je vais peut-être décevoir les supporters mais le chantier est vaste, déplore Landry Chauvin. Affirmer aujourd’hui qu’on va monter cette année ferait rire tout le monde. On ne montre pas depuis le début de la saison la solidité d’une équipe qui a des prétentions. » Les 13.500 malheureux spectateurs de la Beaujoire ont pu s’en apercevoir. « C’est logique que ça gronde, reconnaît l’entraîneur. Je ne connais qu’une recette, le travail. » Et il y en a !