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Courbis en danger

Le président de Montpellier, Louis Nicollin, envisage sérieusement de se séparer de son entraîneur Rolland Courbis si son équipe ne s'impose pas lors de la 7e journée de Ligue 2.

On le sait. Louis Nicollin est un président volcanique, pas avare de coups de sang et de déclarations tapageuses. Surtout, le guide de Montpellier adore son club et est franchement lassé de voir ce dernier végéter en Ligue 2. Du coup, ce dernier est prêt à trancher dans le vif… et comprenez-par là qu’il est prêt à se séparer de son entraîneur, Rolland Courbis.

« Il sera viré à moins que l'on tire huit fois sur le poteau. Je ne me fais pas d'illusions quand je vois que l'on joue avec un seul attaquant face à l'une des plus faibles équipes du championnat ». Visiblement, le patron du club montpelliérain n’accepte pas la défaite concédée à Dijon (1-0) lors de la dernière journée. La défaite de trop selon Nicollin pour un candidat à la montée en Ligue 1 et qui compte déjà trois revers après six journées. « Je ne peux pas admettre la défaite devant une équipe aussi faible que Dijon. Depuis le nul concédé devant Boulogne à la Mosson (0-0), je ne crois plus trop à la montée ».

Pour en finir avec son chemin de croix en Ligue 2, où Montpellier entame sa cinquième saison, Louis Nicollin a consenti un effort financier de l'ordre de 3 millions d'euros en vue du recrutement. « Quand je mets mes sous personnels, qui s'ajoutent aux sous des collectivités, j'ai le droit de dire mon mot. J'ai le droit de dire que l'équipe n'est pas bonne. Ou alors peut-être est-elle mal faite », critique-t-il. L'emblématique président remet donc en cause Rolland Courbis, arrivé le 1er mai 2007 pour assurer, lors des quatre ultimes journées, le maintien de Montpellier en Ligue 2. « Je ne comprends pas pourquoi Mézy l'a pris. Et je lui en veux », peste-t-il à l'encontre de son conseiller particulier revenu au club en janvier 2007. Ambiance…

La rédaction