Givet, le footeux barbu qu’on "prenait pour un jihadiste"

Gaël Givet - AFP
Entre le hipster, le bûcheron et le terroriste en puissance, la différence n’est pas toujours très claire pour certains. Gaël Givet en a fait l’amère expérience la saison passée lors de son passage à Evian-Thonon-Gaillard. Durant son séjour en Haute-Savoie, le défenseur, qui fêtera vendredi ses 34 ans, n’a disputé qu’une seule rencontre. Mais au-delà de son manque de temps de jeu, l’ancien international français garde en travers de la gorge une anecdote plutôt surprenante.
« Avec le président du club et Pascal Dupraz, l’entraîneur, ça s’est mal passé, a-t-il raconté au Parisien-Aujourd’hui-en-France. Et trois jours avant mon unique match, j’ai été convoqué dans le bureau du président pour un truc qui me semblait fou et qui n’avait rien à voir avec le foot (…) Le problème, c’est ma barbe que je laissais pousser. On voulait me forcer à me raser parce qu’elle était trop longue. A 33 ans, on ne pouvait pas me traiter ainsi. On me prenait pour un jihadiste alors que je ne suis absolument pas converti à l’islam. Quelle folie ! »
« C’était n’importe quoi »