12 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur Anderlecht

Anderlecht - -
1 - Le plus grand club belge
Les Mauves sont non seulement l’équipe belge la plus titrée sur la scène européenne (cinq trophées), mais également à domicile, puisqu’ils ont remporté 32 fois le championnat, ainsi que neuf Coupes de Belgique. Champion mon frère.
2 - Le plus régulier
Après avoir longtemps fait l’ascenseur, Anderlecht n’a pas terminé une seule fois en dehors du top 6 en première division belge depuis la saison 1946/1947.
3 - Le dernier club belge de Raymond Goethals
Avant son retour en France en 1989 à la tête de Bordeaux, Raymond Goethals quittait une dernière fois son pays natal au terme d’une saison qui le vit louper à nouveau le titre de champion. Deuxièmes au classement, les Mauves réussirent tout de même un beau finish en soulevant la sixième Coupe de leur histoire. Des coupes, Goethals en gagnera d’autres.
4 - Titré pour la première fois en français
Né le 14 août 1902 à Bastia, Georges Perino n’est pas très connu en France. En Belgique, il est en revanche l’un des pères fondateurs de la grande histoire d’Anderlecht puisque c’est lui qui, en 46/47, emmena l’équipe vers le premier titre de champion de son histoire.
6 - Le plus européen
Si Anderlecht est si populaire, c’est avant tout grâce à ses succès continentaux. Le club belge collectionne en effet cinq trophées, dont une Coupe UEFA (1983), deux Coupe d’Europe des vainqueurs de coupes (1976, 1978) et deux Supercoupe d’Europe (1976, 1978).
7 - Le moins chanceux
La saison 2012/2013 restera dans les mémoires à Anderlecht. Et pas seulement grâce au titre de champion remporté une seconde fois consécutive. L’exercice passé fut en effet le théâtre d’une terrible série pour les Mauves, qui ratèrent pas moins de 17 penalties. Onze en championnat, un en coupe d’Europe et cinq rien qu’en Coupe de Belgique. Record du monde.
8 - Le violet à la mode
Les clubs s’inspirent toujours les uns des autres. Et ce par-delà les frontières, comme ce fut le cas lorsqu’Anderlecht imposa, à la fin des années 60, la mode du violet jusqu’au club d’Al Ain aux Emirats.
9 - Gudjohnsen, premier fan
Chez les Gudjohnsen on parle islandais, mais pas que. Le belge est aussi langue courante. Arnor, le papa, a en effet passé huit saisons chez les Mauves, le temps pour le petit Eidur de grandir au sein du club et d’en devenir le fan numéro un. Passé par Chelsea et le Barça, l’élégant attaquant de 35 ans, aujourd’hui au FC Bruges, évoque toujours avec émotion de l’équipe de son enfance. « Quand j’avais 12 ans, Anderlecht était pour moi le club le plus génial du monde. J’étais très souvent dans les tribunes pour supporter mon papa et ses équipiers. »
10 - La malédiction en C1...
Lors de ses six dernières campagnes européennes, Anderlecht a systématiquement terminé en dernière position de son groupe de qualification. Pire, les Mauves n’ont remporté que quatre matches, dont un seul à domicile, face au FC Zénith (1-0) l’année dernière. Une première depuis… neuf ans.
11 - ... mais un bon bilan face aux clubs français
En 16 oppositions face à des adversaires tricolores, Anderlecht a gagné six fois, fait sept nuls et enregistré seulement trois défaites. A noter que le Parc des Princes n’est pas non plus une terre inconnue pour les Belges, puisque c’est là qu’ils ont remporté leur Coupe des coupes en 1978 contre l’Austria Vienne sur le score de 4-0. Un festival.
12 - Kombouaré, l'unique buteur
Saison 92/93, Anderlecht et le Paris Saint-Germain se rencontrent en match aller/retour lors de la C3. John Bosman (pas celui de l’arrêt Bosman) ouvre le score, mais Antoine Kombouaré décide de se la jouer attaquant et égalise dans les quinze dernières minutes de jeu.
A lire aussi :
>> Anderlecht-PSG: avant le match, le "fight" ? >> Le 11 type de la 10e journée de L1 >> En vidéos : les 10 plus beaux buts de Zlatan