Anderlecht-PSG : Van der Wiel ? Lumière !

Grégory Van der Wiel - -
Laurent Blanc a prévenu en conférence de presse : « La composition d’équipe sera différente de celle alignée contre Bastia ». Assis à côté de l’entraîneur parisien ce mardi, Grégory Van der Wiel n’a pas esquissé le moindre sourire. Car le Néerlandais le sait, s'il est apte (il est toujours gêné par sa tendinite à un genou), c’est lui qui occupera le côté droit de la défense parisienne ce mercredi contre Anderlecht (20h45). Comme lors des deux précédents matchs de Ligue des champions. Touché à un mollet face aux Corses (4-0), Christophe Jallet est forfait à Bruxelles et laisse donc le champ libre au Néerlandais. Mais depuis le début de saison, « VDW » a de toute manière clarifié la situation. Le titulaire au poste d’arrière droit, c’est lui !
« J’ai joué les derniers matchs, donc je me sens plutôt titulaire », avoue sans prétention le joueur de 25 ans, qui revit depuis la reprise (six titularisations en sept matchs). Arrivé lors des derniers jours du mercato d’été la saison dernière, contre 7 millions d’euros, ce pur produit de l’Ajax Amsterdam a d’abord déçu. A la peine défensivement et peu convaincant offensivement, le Néerlandais a bien failli ne jamais se faire une place au PSG. « Il n’a pas fait une saison parfaite mais il a fait une bonne saison, assurait son agent, Mino Raiola, pendant l’intersaison. C’est difficile à l’étranger. Les six premiers mois sont toujours compliqués. C’est un joueur avec des qualités extraordinaires et ça, maintenant, il doit le montrer sur l’année. C’est toujours la deuxième année que l’on peut vraiment voir ce qu’un joueur est capable de faire. Tous les grands clubs le savent : c’est un des arrières offensifs les plus forts d’Europe. Cette année va être son année. »
L'apport de Blanc et de... Cavani
Malgré un temps de jeu limité pour sa première saison (17 titularisations en L1) et les appels du pied de l’Inter Milan cet été, Van der Wiel a donc choisi de poursuivre l’aventure au PSG. Bonne pioche ! Surtout depuis que Laurent Blanc a pris les commandes de l’équipe parisienne. Adepte des latéraux qui apportent offensivement, le champion du monde 1998 laisse beaucoup de liberté à son numéro 23. Le positionnement dans le couloir droit d’Edinson Cavani, plus à l’aise comme avant-centre et qui repique donc souvent dans l’axe, laisse également un boulevard à l’international néerlandais (35 sélections).
« Je me sens beaucoup mieux cette année. J’ai eu le temps de m’adapter à la vie à Paris et en France, avoue Van der Wiel. Je me suis intégré, j’ai ressenti la confiance du coach. Je me sens beaucoup mieux et je peux mieux travailler. » Si la rumeur Daniel Alves (Barcelone) revient du côté du PSG à chaque mercato, Van der Wiel, trois fois champion des Pays-Bas, une fois champion de France et finaliste de la Coupe du monde à seulement 25 ans, est en passe de montrer que Paris tient déjà son arrière droit. Celui d’aujourd’hui et de demain.
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Le PSG en guest-star à Anderlecht
Le stade Constant Vanden Stock, enceinte d’Anderlecht, n’accueille pas les Harlem Globetrotters ce mercredi soir, mais c’est tout comme. Le club bruxellois est en ébullition pour la réception du Paris Saint-Germain et sa flopée de stars. Face à une équipe invaincue depuis le début de saison, les Mauves savent que leurs chances sont très minces. « Anderlecht joue toujours pour gagner et ce sera encore le cas. Mais je ne suis pas stupide, je sais qu'en face, c'est le PSG », souffle John van den Brom, l’entraîneur bruxellois. Avec deux défaites et aucun but marqué en C1 cette saison, les joueurs belges eux-mêmes ne se font pas beaucoup d’illusions. Au grand dam de leur entraîneur. « Il faut toujours avoir du respect pour l'adversaire. C'est la base du sport. Mais quand je lis dans la presse que mes joueurs se disputent déjà le maillot d'Ibrahimovic, il ne faut pas exagérer », s’emporte Van den Brom. Un signe, s’il en fallait un, que le PSG a définitivement changé de dimension.