Anderlecht-PSG : Zlatan, façon Ballon d’or

Grâce à un Zlatan Ibrahimovic de gala, auteur d’un quadruplé, le PSG s’est imposé sur le terrain d’une faible équipe d’Anderlecht (5-0) ce mercredi et fonce vers les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.

« On est tous sûr que ce joueur est capable de marquer des buts comme ça. Le seul problème, c'est qu'il continue à en marquer, donc à chaque fois ça surprend. » Le propos est de Laurent Blanc. Et il ne date que de samedi après le but incroyable de Zlatan Ibrahimovic, une reprise de volée du talon, face à Bastia (4-0). Quatre jours plus tard, l’international suédois a encore frappé très fort en s’offrant un quadruplé retentissant sur le terrain d’Anderlecht (0-5), étant l’artisan n°1 du troisième succès en autant de matchs du PSG en Ligue des Champions, ce mercredi. Voilà donc les Parisiens en route pour les huitièmes de finale d’autant que dans l’autre rencontre, le Benfica et l’Olympiakos n’ont pas réussi à se départager (1-1).

Mais ça, Zlatan ne s’en est pas occupé. Auteur du premier but sur un service parfait de Gregory Van der Wiel, bien décalé par Edinson Cavani (0-1, 17e), l’international suédois a ressorti de sa boîte deux gestes dont il a le secret. Tout d’abord en plaçant une Madjer imparable sur un nouveau centre d’un Van Der Wiel de gala (0-2, 22e). Puis en nettoyant la lucarne gauche de Kaminski sur une frappe flashée à 100km/h de 30 mètres après un mauvais renvoi de Kouyaté (0-3, 36e). Un but exceptionnel fêté par un stade Constant Vanden Stock debout pour saluer le géant suédois d’une standing ovation rare et révélatrice de l’exploit majuscule réalisé par l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam. Certes, les Mauves ont proposé une opposition faiblarde. Pourtant, après 25 minutes de jeu, les deux équipes en étaient toutes les deux, à trois tirs cadrés chacun. A la différence que le PSG en avait déjà converti deux…

Cristiano Ronaldo 7 - Ibrahimovic 6

Il a fallu une mauvaise passe de Sirigu mal exploitée par Gillet (48e), une mauvaise sortie du gardien parisien (56e) et un peu de suffisance des hommes de Laurent Blanc au retour des vestiaires pour garder un semblant de suspense. Mais entre-temps, Edinson Cavani y était aussi allé de son but (0-4, 52e) avant de manquer le doublé (61e). Zlatan, lui, n’a pas manqué son quatrième tir de la rencontre en fructifiant d’une superbe frappe croisée une longue ouverture de Thiago Motta (0-5, 62e) pour une nouvelle ovation du public belge. Le voilà désormais dans la caste des dix joueurs à avoir inscrit un quadruplé en Ligue des Champions. Il vient surtout d’inscrire 9 buts lors des quatre derniers matches du PSG.

Une statistique énorme qui situe la forme éblouissante « d’Ibra » en ce moment. Une publicité aussi, s’il en fallait une, pour le prochain barrage au Mondial 2014 entre la Suède et le Portugal de Cristiano Ronaldo. Dans son duel à distance avec « CR7 », Zlatan (6 buts en C1) est revenu à une unité du Madrilène (7) au classement des buteurs. Il aurait pu le rejoindre s’il avait converti l’une de ses autres opportunités (76e, 81e, 86e) qui l’aurait situé au rang de Lionel Messi, seul joueur auteur d’un quintuplé. Une préoccupation loin de l’esprit de Laurent Blanc, qui a profité de ce large écart pour effectuer une petite revue d’effectif avec les entrées de Zoumana Camara (à la place d’Alex 56e), Adrien Rabiot (Matuidi, 63e) et Lucas (Lavezzi, 71e), avant le déplacement à Saint-Etienne, samedi. S’il a regardé le match, Christophe Galtier, entraîneur des Verts, a des raisons de se creuser la tête.

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Nicolas Couet